Le survenant cas

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Le Survenant valorise le mode de vie nomade. Dans ce roman, nous retrouvons dans les paroles de ce personnage une connotation positive de l’errance. Cet homme fait beaucoup référence au mouvement et à la liberté, ce qui suggère que le nomade est un être libre, en continuel mouvement et indépendant du reste du monde. «Il était ivre, ivre de distances, ivre de départ.» [2] Cette métaphore crée une image de dépendance à la liberté, d’exaltation. La terre est donc une prison pour ce personnage qui aime la route et qui aime parcourir le monde. De plus, le Survenant valorise la liberté du nomade sur son absence d’attaches matérielles. «-Vous autres, vous ne savez pas ce que c’est d’aimer à voir du pays, de se lever un beau jour, un beau matin pour filer fin seul, le pas léger, le cœur allège, tout son avoir sur le dos.» [3] Le nomade est détaché de tout et s’inspire d’une pure liberté. Selon le Survenant, l’attachement aux valeurs et aux traditions est inconcevable car elle empêche la société d’évoluer. Pour conclure, le sédentarisme est connoté de façon négative pour ce personnage car il fait référence à l’immobilité et à l’emprisonnement. Ces deux thèmes suggèrent que les sédentaires sont prisonniers de leur terre et qu’ils sont très conservateurs face à leurs origines et leurs valeurs, émotionnelles et matérielles.

Tandis que pour les habitants, l’errance est connotée négativement car les sédentaires sont des personnes très attachées à leurs valeurs et à leurs coutumes. De cette façon, ces valeurs provoquent un enfermement de la terre et donc, du monde extérieur. Pour les sédentaires, le nomadisme est une option qui ne leur plait pas, car cela signifie qu’ils ne pourraient pas avoir de propriété comme par exemple une maison ou une terre agricole. Pour ces personnages, ces deux choses sont très importantes car elles constituent un élément important dans l’élément de la famille, comme l’héritage de la terre. Pour les nomades, la terre est faite pour explorer tandis que pour les sédentaires, la terre est remplie de valeurs conservatrices. «… vous aimez mieux piétiner toujours à la même place, pliés en deux sur vos terres de petites grandeurs, plates et cordées comme des mouchoirs de poche. Sainte Bénite, vous auriez donc, jamais rien vu de votre vivant!» [4] Ces pléonasmes suggèrent que les gens sédentaires ne sont pas du tout familiers avec ce qui est à l’extérieur de «leur terre». Cet inconnu face à la réalité extérieure les laisse dans leurs conservations et leurs imaginations.

- Thème de l’idéologie de conservation

Laquelle semble la plus importante dans le roman?

Est-elle vue de la même façon que dans le film?

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