Magnus Sylvie Germain
Par Orhan • 16 Août 2017 • 916 Mots (4 Pages) • 620 Vues
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l’eau « s’évapore » : disparition
l. 31 : l’odorat cette fois, mais moins important que le sens de la vue.
« pestilence » : odeur infecte, « fadeur nauséeuse » : manque de vie, commun. « viscère » : boyaux.
l.33-34 : on retrouve ici les termes, un peu modifié, des lignes 25-26 : cette fois, la destruction est totale : ces éléments sont réduits en poussière : destruction complète de l’environnement du « il ». comme pour la ligne 29, quand l’eau s’évapore. Ici les éléments solides disparaissent à leur tour. Plus qu’une destruction, c’est une disparition.
La ligne 46 vient nous le confirmer : « Et – plus rien. » !
l. 35-39 : Retour de la vision avec un champ lexical de la tâche, du mélange et de la démesure : « éclaboussure », « orgie », « visqueuses », « gigantesques crachats »
l. 35 : torsade : mouvement de la spirale.
l. 37 : lacérer : déchirer.
l. 40-45 : même champ lexical du dégoût « crachats »
l. 43 : « danser une valse solitaire » : image de la mère au Fragment 1.
l. 35 et l. 45 « torsade », « se tordre » : le mouvement en spirale, semblable à une flamme qui brûle. La spirale comme quelque chose qui ne connaît pas la fin.
l. 46 – 56 : La perte des sens, la perte de sa mère.
l. 49 : « femme-flambeau » : rappel (ou annonce ?) de la mère qui meurt.
l. 50-52 : « Sa mère ?... » Ce questionnement montre qu’il ne reconnaît plus sa mère. Elle se perd dans l’anonymat, dans la mort.
l. 53-56 : ici le texte sans se poursuivre à l’infini, comme un cauchemar qui n’en finit pas. « Il la regarde » débute et clôt le passage. Répétition que l’on retrouve dans les segments « s’effacer de sa vue », « s’effacer de sa vie » : une seule voyelle change !
Conclusion :
Cet extrait constitue une version poétique et prémonitoire (une prolepse dans notre récit) de la destruction de la ville de Hambourg. On comprendra seulement au Fragment 1 qu’il a perdu sa mère dans ce bombardement. Vision apocalyptique d’une grande richesse sémantique, ce passage nous fait vivre la mort de la mère. Elle aussi subit le même sort que le reste de la ville
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