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Le survenant, planned dissertation

Par   •  25 Octobre 2018  •  1 260 Mots (6 Pages)  •  1 117 Vues

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Le voyage permet de rencontrer de nouvelles personnes et c’est ce qu’aime le Survenant qui n’hésite pas à aller à la rencontre des personnes qu’ils croisent sur son chemin. Le roman débute directement avec la rencontre de la famille Beauchemin et du Survenant : « Un soir d’automne, au Chenal du Moine, […], des coups à la porte les firent redresser. C’était un étranger de bonne taille, jeune d’âge, paqueton au dos, qui demandait à manger. » (p.19). Ce voyageur n’hésite pas un seul instant à demander un hébergement à cette famille qu’il vient tout juste de rencontrer. Les gens du village critique la nouvelle venue dans le village, une Acayenne, contrairement au villageois le Survenant la défend : : « Comme de raison une étrangère, c’est une méchante, elle est pas du pays. » (p. 186). En effet, les villageois, n’étant que très peu habitué à la rencontre d’étranger, voient d’un mauvais œil l’arrivée de cette femme, à l’inverse, le Survenant, qui est habitué aux rencontres, est ouvert d’esprit et ne comprend pas pourquoi tant de méchanceté envers une étrangère. Les rencontres permettent donc d’avoir un esprit plus ouvert et d’être certainement moins enclins à la méchanceté et à la jalousie.

Le fait d’être un nomade, outre les rencontres et les connaissances, permet également une liberté de décision quant à ces choix. Le Survenant ne doit rien à personne, il est libre de toute contrainte familiale et il le dit à la famille Beauchemin et aux voisins : « Vous autres, vous savez pas ce que c’est d’aimer à voir du pays, de se lever avec le jour, un beau matin, pour filer fin seul, le pas léger, le cœur allège, tout son avoir sur le dos. » (p.186). Le nomade peut partir à tout moment sans avoir à se retourner et sans aucun regret car il saura profiter de chaque instant. Lors d’une discussion avec Angélina, le Survenant utilise une accumulation de nom de lieux (« Toute la jungle. Et le Far-West. L’Asie. L’Afrique. » p.169) qui donne une vision du monde immense et qui est appuyé par la répétition (« Le monde. Le vaste monde. » p.169), cette dernière figure a pour effet d’insister sur le fait que le monde est vaste et qu’il mérite d’être connu. La liberté de choix lui permet de partir où bon lui semble sans avoir à se justifier. N’ayant aucune attache personnelle à un lieu ou une personne, le Survenant peut découvrir le monde à tout moment, ce qui lui permet d’aller à la rencontre de personne qu’il n’aurait jamais rencontré en tant que sédentaire, cette vie lui permet également d’acquérir des connaissances qu’il peut réutiliser en n’importe quel lieu.

En conclusion, Germaine Guèvremont, dans son roman, nous fait découvrir qu’il est possible d’accéder au bonheur dans le simple fait d’être un nomade. Nous avons donc pu voir que le nomadisme permet d’apporter une certaine sérénité au voyageur ainsi que du bonheur et la liberté de choix. Ce qui est tout le contraire du sédentarisme, associé aux gens du Chenal du Moine, qui, eux, ne voient pas la réelle beauté des choses. Les paysans du village admirent et envient le Survenant sans toutefois oser le dire ouvertement. Ce roman décrit donc deux modes de vie et de pensées différents de l’époque du terroir qu’est le XXème siècle. Cette comparaison entre ces deux modes de vie démontre qu’il y a une transformation de la vie à la campagne vers la vie de la ville.

Nombre de mots argument I : [644]

Nombre de mots conclusion : [133]

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