Le Buffet, Rimbaud
Par Raze • 3 Octobre 2018 • 779 Mots (4 Pages) • 598 Vues
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f » et en « v » qui parcourt tout le texte
Le buffet est doué de savoir, de volonté, et de mémoire
Doté de propriétés humaines, il ne lui manquerait que la parole
Lien qui se tisse entre le poète et l’objet, le premier interrogeant le second sur le temps qui passe : la simple vue du buffet enclenche chez Rimbaud une réflexion sur le temps qui passe
2) Le buffet, réflexion du temps qui passe
Le buffet est constamment en train de vieillir, tout est vieux en lui, mais il ne meurt pas (présent)
Tout porte l’empreinte du temps qui est passé
Champ lexical de la vieillesse, de l’âge visible partout
Les objets dans le buffet portent la trace symbolique du temps souvenirs
Le conditionnel montre qu’il ne parle plus de ce qu’il voit vraiment : soit il imagine ce que contient encore le buffet, soit il évoque ce qu’on ne peut pas voir parce que c’est trop intime/caché, soit le buffet des deux premières strophes, c’est un buffet qu’il voit mais qui n’est pas le sien, et dans les strophes 3 et 4, ce serait son buffet à lui, son buffet intime dont il connaît le contenu.
Gradation à partir du vers 9 : début d’un dépassement de l’objet pur
Les strophes 3 et 4 ne sont peut-être qu’une image de la mémoire de Rimbaud
III) Une vision ambivalente du souvenir
1) Eloge de la vieillesse
Registre laudatif, la vieillesse est regardée de manière bienveillante
Bonne odeur, vin vieux, air si bon des vieilles gens
Les objets devenus inutiles sont des témoins qui racontent des histoires
Héritage mental du buffet
Méditation sur le passage du temps, la possession des choses, la valeur sentimentale des objets qui les rend importants, malgré leur inutilité ajd
Nostalgie, mélancolie
Le buffet garde une importance, comme seul lien avec le passé
2) L’autre côté de la vieillesse
On n’a aucun nom, aucune trace identifiable des propriétaires.
Les objets sont mal traités, désordonnés, mal rangés, comme dans la mémoire
Très indistinct, confus : « tu voudrais »
Il ne peut que montrer, verser, étaler. Les portes s’ouvrent mais il n’en sort rien, sinon le silence et l’obscurité.
Au fond, les portes ne sont pas noires, c’est l’intérieur qui l’est
Ce n’est pas un hasard si le mot noir est à la fin du txt
Ccl : Ce n’est pas une banale description d’un objet, seul le poète est capable d’y voir qqch
Voir dans les objets autre chose que l’apparence extérieure, l’objet a un pouvoir secret, seul le poète, devenu un voyant, peut le déceler
C’est en ce sens que Rimbaud se fait interprète des objets, commence à devenir
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