Le mal Rimbaud cas
Par Christopher • 8 Mai 2018 • 1 435 Mots (6 Pages) • 579 Vues
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Vian utilise donc le registre pathétique, le procédé dilatoire
On remarque le dérisoire de la situation, les mères paye dieux alors que leurs enfants sont deja mort, ele n’ont même plus de mouchoirs pour pleurer
On remarque la réalité de la vie ; la pauvreté de ses soldats (les plus riches soldats pouvait payer les plus pauvre pour combattre a leur place) jusqu’en 1905 service militaire obligatoire) CONSPIRATION : tirage au sort
On entend pleurer les mères « mm » « mères, ramassées »
II) L’engagement du poète
- L’attaque à l’état
Rimbaud insiste sur le mépris des dirigeants, qui se moquent de la vie humaine, il utilise pour cela de nombreux thermes péjoratifs « tas fumant » v6 qui renvoye au tas de fumiers
Il utilise la métaphore « crachat rouge » au vers 1 ( qui se situe en plus a la césure du vers> importance, cela renforce encore plus le dégout de la guerre qui se veut sale, dégoutante
La présence de l’hyperbole « folie » situé encore une fois à la césure du vers, 5 reforcer par le mot hyperbolique « épouventable » montre grace à ce mot court et percutant que la guerre n’est qu’un « délir »
Il y a aussi une forte présence de pluriel hyperboliques
Rimbaud fait une critique du roi qu’il met dans une posture scandaleuse : celui-ci ne participe pas au combat, on constate même qu’il est protégé par les virgules au vers 3, c’est le chef d’état, représentant des guerres, il lui met une majuscule pour faire naitre l’ironie
Il le représente comme un roi détaché/ un planqué qui ironise en regardant tomber les soldats, on l’entend rire, se moquer grace a une harmonie immitative au vers 3 : « rr »= c’est le rire des méchants, des cruels
- L’attaque à la divinité :
Il attaque Dieu dans les tercet, il dénonce le fait que l’église est complice et causionne les descision cruel du roi
Elle devrait être charitable mais Rimbaud la présente de manière complètement contraire : Dieu tire profit de la guerre, il ne cherche qu’a s’enrichir, il est cupide
Le roi est protégé par des virgules mais Dieu l’est encore plus «-» et « , » au vers 9
Il a une attitude encore pire que le roi, il « rit » au vers 9, il a un rire sournois, sardonique qu’il ne cherche pas à cacher
Rimbaud rend ce Dieu insignifiant ; il le réduit à 4 monosyllabe ; relativiser par l’article indéfini « un »
Le contre rejet interne accentue tout les procédés au v9
La lourde expansion au premier tercet créé un déséquilibre et rend donc ce Dieu « bancal », suspicion, dissonant, sournois : Rimbaud cherche à attirer l’attention sur ce Dieu = quelque chose cloche, effet de lourdeur pour montrer que Dieu penche du coté du Mal, que ce n’est pas un Dieu normal
Il montre justement un Dieu sensuel, cupide, indifférent « rit »v9, « calices d’or » v 10 qui se réveille au son de l’argent
L’hyperhypotax traduit l’atmosphère lourde, pesante du luxe = l’Eglise s’enrichie de la guerre, de la misère (Comme dans le poème de Vian )
Rimbaud, poète engagé : La présence du poète
L’auteur est présent dans la parenthèse (dialogue) des vers 7, 8, on le remarque par la présence de phrases exclamatives, apostrophe « O toi » v8
Il est présent grâce a la modalisation ou il porte un regard double : il feint de se mettre dans le regard du roi, qui possède une réaction odieuse, déplacé, moqueuse envers les soldats = c’est un faux regard
Vian décrit une guerre scandaleuse dans une harmonie universelle puisqu’il utilise la couleur rouge symbole de destruction, de guerre en opposition à la couleur bleu symbole de paix
Dans la parenthèse au vers 7,8 l’énonciation, nature, mort, compassion, il s’exclame modalisation
La guerre vient donc violenter la nature
Pour Vian la nature est symbole d’équilibre, d’été, de vert, joie qui renvoye à l’euphorie de fertilité et de chaleur
Alors que la guerre n’est que destruction froideur obscurité= diasphorique
Porter critique la guerre tue tout ce qui est saint (dans la nature)
Poésie engagée, militante
Opposition du front et de l’arrière
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