"Roman" , Rimbaud
Par Junecooper • 15 Novembre 2017 • 1 253 Mots (6 Pages) • 981 Vues
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- De plus, le verbe daigner, montre que Rimbaud, se trouve sur un piédestal, il est supérieur aux autres adolescents…
Conclusion:
- Rimbaud, a travers roman, reprend tout les topos de la tradition romanesque, le romanesque se charge alors d’humour d’une tonalité railleuse.
II/ La visée de cette moquerie
1- l’adolescence
a) Une généralisation de ce comportement
-« On », occurrence 11 fois -> généralisation; « on est pas sérieux », on se laisse griser, on divague »
- Idem pour « vous », occurrence -> valeur universelle de la critique; « vos sonnet », « tous vos amis »…
- Rimbaud retrace ce donc avec amour la comportement typique d’un jeuna adolescent
- La distance parait étonnante, car il n’a que 16 ans
- Il pense être le seul a vivre un aventure comme celle ci, mais l’emploi de ces pronoms rappelle que tous le vit.
- De plus, on relève la présent d’habitude
--> Aspect généralisant
b) Moquerie de la sensualité de cet âge
- Sentimentalité raillé par des mots du lexique féminin, « tout petit chiffon », « doux frisson »-> féminisation de l’adolescent,
- Occurrence du mot « petit », qui infantilise l’adolescent
- Il ne semble par encore sorti de jupons de sa mère, il cherche a devenir plus grand qu’il ne l’est
c) mauvais gout
- Mauvais gout du au manque de référence esthétique, est aussi souligné, dans la troisième strophe
- Voila qu’on aperçoit un tout petit chiffon, d’azur sombre, encadre d’une petite branche, pique d’une mauvaise étoile, qui se fond, avec de doux frissons, petite et toute blanche.
- Nous remarquons un cadre, « encadre », une toile, « un tout petit chiffon »,
- Aucun terme ne valorise ce qui est peint, « chiffon, sombre »
- Tout est en taille réduite,
- Mauvaise étoile, en contrepied avec bonne étoile
- -> Rimbaud, a travers se passage, se moque des images folles et inconsistante d’un adolescent pré-amoureux, mais aussi du lyrisme romantisme
2- Moquerie de cet épisode romanesque
a) Un personnage maladroit
- Un personnage qui perd ses moyens, -> julien-> Stendal, devant Mme de rénal.
- « comme le vous trouve immensément naïf », -> proposition circonstanciel de cause
- Adverbe hyperbolique, « immensément », -> raille son manque d’expérience.
- hypertrophie du faux col, -> silhouette caricatural
- -> Le personnage du père et redoutable, tel un ogre
- Allitération « tout en faisant trotté ses petites bottines » -> rappelle le pas de la jeune fille, ainsi que la battements de son cœur.
- Cette épisode anodin prend des proportions énorme, tout est exagéré, mais le poète l’avait dit : on n’est pas sérieux quand on a 17 ans.
b) un amour mitigé
- « Répétition de vous êtes amoureux » -> exaltation de l’adolescent qui a obtenu ce qu’il désirait
- Deux hémistiches s’opposent à cette béatitude, « loué jusqu'au mois d’aout », « vos sonnets la font rire ».
--> Précision ambiguë moquerie ou elle apprécie
- => Incision du doute, fin de l’extase
c) la clôture
- « Ce soir la » -> accent emphatique « ce », « la », de plus, les … insiste sur la charge d’émotion de ce soir
- Mise en résonnance avec le début, « un beau soir »
- Retour vers la bruit, les autres, fin de la promenade, de l’histoire amoureuse
- => L’isolement prend fin « vous rentrez aux café éclatants »
- Les deux dernier vers proposent une morale de l’anecdote, -> + échos avec le début
- Il accuse les responsables de cet environnement, l’âge et le cadre « tilleul vert »
Conclusion:
- Moquerie de l’exaltation de l’adolescence, désir, obstacle, péripéties.
- Moquerie de cette capacité a robinsonner, a échafauder de aventures a partir de rien.
- Il se moque de l’épisode amoureux souvent trop stéréotypé.
- => Mais tout est fait implicitement, avec une grande tendresse.
- Rimbaud et quelqu'un de très mature pour son âge, il arrive à prendre du recule par rapport a cette période de la vie. => + sens de l’humour.
- Ouverture Proust, du coté de chez Swann -> signe indescriptible.
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