Jean Giraudoux, Electre , Acte II scène 8

...

à Egisthe : Electre ne s’oppose pas frontalement à Eg , mais de facon nuancée et avec une certaine condéscendance. Elle dit oui , mais après le conditionnel qui sous entend qu’il ne le sera pas. Elle utilise une forme de distance , un peu ironique , elle donne son asentimentiment mais juste après utilise le conditionnel , elle utilise l’ironie “ c’est très possible”, et décrébilise Eg avec désinvolture, “différont” se qui indique une forme de légéreté. Cette forme de désinvolture cède la place à une expression du conflit plus violent et energique à travers une phrase exclamative “vous vous moquez de moi Eg ?” et exprime son désacord en faisant tenir à Eg des propos supposés , et le montre comme quelqu’un de immoral. Elle exprime son mépris à Eg avec une question réthorique , et mépris contenu dans l’adjectif pauvre “ quel est cette pauvre patrie..”. Son opposition a Eg apparait à la fin du texte plus violente , “je m’en garde” et un non explicite “ oh non il y a des années..” au fur et à mesure de cet agon son désaccord apparait de plus en plus net , et se fait de plus en plus virulant face au patriotisme d’Eg.

L’idéalisme politique d’Electre : la conception et l’attitude qu’El préconise face à un péril est exprimé dans cet agon et elle s’appuye sur la déclaration d’Eg dans la scène 7 , on voit cela grace aux “aussi” , et cette tirade assimille l’engagement politique comme un cadeau. On voit que cette tirade est composée de deux parties: première conception de ce qu’elle croyait etre de l’engagement politique et ensuite exprime un renversement de ses anciens engagements politiques. Ce qui rattache le personnage d’El a la tragédie et que cette engagement est son destin , il y a quelque chose d’inévitable (“cet engagement m’était promis”). Pour exprimer de facon imagée la nature de ce cadeaux , elle utilise des images anaphorique. Par ce cadeau qu’on lui fait elle devient propriétaire est responsable de tout une série de personnes et de choses qui ont la particularité d’etre faibles. Dans un premier temps El pensait que son role était de s’occuper de tout ce qui était modeste , tendre , beaux , et misérables. Seulement dans la deuxième partie de sa tirade , elle explique qu’elle s’était trompée , que son destin est plus elevé, et elle reprend ces memes évoquations en ajoutant le terme “tout”. Son destin et son engagement , n’est pas seulement patriotique mais universel. El bascule dans quelque chose de hautement idéaliste, et excessif. Elle l’exprime à la fin de sa tirade. On voit dans la deuxième partie que cet idéalisme politique est assortie à un très grand idéalisme moral, elle est pour une justice humaine qui refuse les compromis et les arrangements avec la moral. Elle montre qu’elle ne croit pas en la redemption d’egisthe , et refuse l’accord des dieux à des crimes immorraux. Cette intransigeance très idéaliste apparait à la fin de l’extrait , elle exprime à travers l’image de la pourriture que le plus important dans l’engagement politique c’est la moral. C’est aux nom d’idéaux qu’El refuse etre patriote elle préfère sauver l’humanité toute entière meme si c’est au prix de la guerre pour sa patrie , elle utilise pour l’exprimer une métaphore du gel rappelant qu’il est donc parfois nécéssaire de passer par des conditions extremes , et parfois meme destructives pour le bien de l’humanité.

Conclusion: Le but dans un agon en tragédie est de permettrre grace à la confrontation d’idées opposées de faire ressortir l’idée qui est la meilleure. Giraudoux ici fait ressortir comme personnage de vérité Electre. Son intransigeance , son refus de concilliation avec Egisthe elle les justifie par idéalismes et par une forme de radicalité, mais qui veut faire passer la moral et la dignité humaine avant tout. C’est un femme qui a des principês moraux. Il semble donc évident que cet agon est l’occassion pour Giraudoux de suggérer aux public qui lui est comtemporain , que la guerre est préférable au compromis , avec des idéologies qui nie à la dignité humaine. Cet agon pose le probleme entre les dimension politique et moral.