Explication de texte de Rousseau, "L'Emile" ou "de l'Education".

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Chaque individu aime qu’on lui fasse plaisir, avec des cadeaux, des attentions, des gestes simples, mais les attentions réalisées par intérêt sont presque quelque chose de naturel pour les Hommes étant donné que l’intérêt est dans leur cœur, or le manque de reconnaissance n’y est pas. L’ingratitude n’est pas dans le cœur des Hommes car normalement lorsque l’on fait quelque chose de bien on nous remercie naturellement. Cependant il y a plus de personnes qui cherchent à faire le bien juste par intérêt -pour montrer que cette personne est une bonne personne, qui a un grand cœur, pour prouver aux autres qu’on fait de belles actions,… - que de personnes obligées de ne pas être reconnaissantes. Par exemple il y moins d’associations qui ne remercient pas le donateur que de donateurs qui cherchent à se donner bonne conscience et avoir la reconnaissance de l’association. En effet les Hommes sont égoïstes et cherchent simplement la reconnaissance d’autrui. Les individus sont naturellement reconnaissants mais il y a surtout beaucoup de personnes qui font de belles actions par intérêt, en d’autres termes car ils attendent quelque chose en retour. Ce retour peut être de l’argent, ou encore de la reconnaissance, ou de simples mots qui disent que cette personne est une personne bien et généreuse. Or c’est le contraire car cette personne n’est pas honnête et n’avait pas précisé vouloir un retour. . Il y une recherche constante de l’attention des autres, et surtout les gens cherchent à renvoyer une bonne image aux autres, même si cela passe par des actions intéressées. Si on fait un don du sang parce qu’on est en apparence quelqu’un de bien, et qu’on souhaite simplement que l’on nous dise que c’est une bonne action, cela rend le geste moins authentique et donc moins symbolique. C’est un geste purement intéressé. Si l’ on vend quelque chose que l’on est censé donner, la personne en face de nous essayera de négocier le prix, mais si l’on fait semblant de donner et que par la suite on vend, on aura été malhonnête, et cela peut être comparé à une fraude. C’est comme si l’on voulait vendre son sang au lieu de le donner, la personne en face essayera de baisser le prix le plus possible, ou pourra discuter avec nous avant de réaliser la prise de sang. Or si on fait croire qu’on veut donner notre sang et qu’après la prise de sang on précise qu’on attend des sous en échanger, on aura piégé la personne et donc fraudé. On peut relier cet exemple aux parents qui attendent quelque chose en retour de leur attachement, ils n’avaient pas précisé à l’enfant qu’ils souhaitaient un retour. De plus ce sont les gestes les plus simples mais surtout les gestes que l’on réalise sans rien attendre en retour qui sont les plus beaux. Cela peut sembler être une attention minime, mais si on le fait par simple générosité et bonté, cette attention est inestimable.

On peut conclure en disant que l’attachement est comparable à un don, on ne peut pas vendre notre attachement ou bien feindre de le donner et par la suite vouloir le vendre. Si l’on fait don de notre attachement (ou bien de notre sang), on doit apprendre à ne rien vouloir en retour. L’attachement comme le don semble parfois être désintéressé alors que le donateur attend quelque chose en retour. Ca n’est peut-être pas naturel ou évident pour certaines personnes, mais pourtant il faut savoir donner à autrui. L’éducation passe par là, il faut savoir porter de l’attention à son enfant sans rien attendre de lui en retour, l’échange se fera naturellement, il ne faut pas exiger de retour. Si l’attachement porté est sincère, l’enfant le rendra automatiquement. Le don à autrui donne essence