Explication du texte de Léon Brunschvicg, dans Introduction à la vie de l’esprit
Par Ninoka • 7 Novembre 2017 • 1 122 Mots (5 Pages) • 985 Vues
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En effet, ces choses qui influencent l’homme, il les transforme, consciemment, il pense, il crée, il invente. A partir de quelque chose de connu et d’ancien, il fait du nouveau. L’homme, qui acquis des idées dans son passé, peut les réutiliser, tout en sachant d’autre part s’en détacher, grâce à son esprit. Il a des idées. Une idée, cela peut être une représentation abstraite, qui permet de se représenter des concepts. Grâce aux idées, on peut concevoir la réalité, et essayer de la comprendre. C’est aussi tout ce qui peut être envisagé comme possible, virtuellement imaginable, par exemple l’idée que quelque part dans l’univers il y est d’autres êtres vivants que nous. L’idée est propre à l’homme, lui seul peut avoir des idées, et en avoir conscience. Donc, une idée est une élaboration de l’esprit qui permet à l’homme d’être à l’origine d’une pensée, d’une action originale. Après l’auteur explique sa thèse avec trois exemples.
D’abord, l’exemple du mathématicien. Une fois que l’on a appris les mathématiques à un enfant, il peut s’en servir par lui-même. Un jour il pourra éventuellement faire de grandes découvertes, ou pas, mais en tout cas rien n’est joué d’avance. Le film Will Hunting de Gus Van Sant met en scène un jeune homme de la banlieue de Boston, qui a arrêté ses études assez tôt. Pourtant, il est très doué en maths et parvient à résoudre des équations très compliquées. Ni son éducation, ni son milieu social ne le prédestinaient à être un brillant mathématicien, mais grâce à son esprit et le peu qu’il a appris à l’école, il y parvient. Ensuite, l’auteur prend l’exemple de la musique. A partir du moment où quelqu’un a compris comment faire différentes combinaisons de notes, il set capable de créer des ‘’harmonies nouvelles’’. Tout dépend de son habileté à créer.
Enfin, la force de la pensée est illustrée avec l’exemple de la volonté. Une fois que l’homme peut décider de sa volonté, il peut juger quel temps, quels efforts il va consacrer à une chose. Il décide quelle est sa volonté, personne ne peut prévoir qu’est-ce elle sera et à quel point elle sera forte et demandera son énergie. La conscience de l’homme, seule fait sa volonté. Elle est capable de décider par elle-même, de juger ce qu’elle considère digne d’intérêt ou pas. La dernière phrase conclut le texte et formule la thèse de l’auteur. La pensée se trouve à l’intérieur de l’esprit de l’homme, il ne faut pas la chercher ailleurs. C’est ce qui fait la particularité de l’être humain. Ce qui fait qu’un homme est unique, dans le sens qu’il est différent des autres, réside avant tout dans sa pensée. Et cette pensée même est autonome du reste du corps, ou d’évènements extérieurs.
Certes, l’homme est influencé par son environnement dans ses idées et son comportement. Mais il est bel et bien capable de penser par lui-même, seul, et d’être l’origine à part entière d’idées nouvelles. En cela, la conscience de l’homme est unique et originale. La conscience, la pensée est donc libre.
Néanmoins, peut-être faudrait-il concevoir la pensée humaine avec ses failles et ses parts d’ombre, car ici elles restent inexpliquées. La philosophie de l’inconscient et la psychanalyse freudienne peuvent compléter cette conception de la conscience..
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