Ensemble de biographies, Wadji Mouawad, Jean Racine, Jean Anouilh, Sophocle, Edmond Rostand, Montaigne, Darwin, Elizabeth de Fontenay, Vercors, Albert Camus, Ronsard, , Chassignet, Desnos,
Par Junecooper • 16 Octobre 2018 • 1 213 Mots (5 Pages) • 782 Vues
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en 1902 en France et mort en 1991, de son vrai nom Jean Bruller. Après des études d’ingénieur électricien, dont il obtint le diplôme à l’Ecole Breguet, il devient dessinateur humoristique et illustrateur. Jusque-là pacifiste, il est mobilisé pendant la Seconde Guerre mondiale à Romans aux pieds du massif du Vercors. Il entre ensuite dans la Résistance et prend le pseudonyme de Vercors qui est aussi le nom maquis célèbre. En 1941, il cofonde avec pierre de Lescure les Editions de Minuit, maison d’édition clandestine et y publie Le Silence de la mer en 1942. Il a écrit ses souvenirs dans La Bataille du silence. En guise de protestation contre la torture pratiquée en Algérie (lors de la Guerre d’Algérie), Vercors refusera la Légion d’honneur.
10. Albert Camus
Né en Algérie en 1913, orphelin de père, il est élevé par sa mère et sa grand-mère dans un milieu pauvre. Ses bons résultats scolaires lui permettent d’obtenir une bourse grâce à laquelle il fait des études de philosophie. Installé à Paris dès 1940, il entre dans la Résistance et conserve ensuite cette attitude de révolte face à l’ordre injuste, en s’engageant contre la peine de mort ou la guerre d’Algérie. Journaliste, il écrit des romans (La Peste en 1947) et des pièces de théâtre (Les Justes 1949) dans lesquels il souligne l’absurdité de la condition humaine. Il obtient le prix Nobel de littérature en 1957 et meurt dans un accident de voiture en 1960.
11. Pierre de Ronsard
Né en 1524 dans une famille noble, il doit renoncer à une carrière militaire ou diplomatique en raison d’une surdité précoce. Helléniste brillant, il fonde avec Joachim Du Bellay le groupe poétique de la Pléiade. Il utilise la forme de l’ode, mais aussi le sonnet, pour composer des poèmes amoureux sur le modèle de ceux de Pétrarque. Dans le recueil des Amours (1552), il célèbre les femmes aimées : Cassandre, Marie puis Hélène dans les Sonnets pour Hélène (1558). Devenu poète officiel de la cour, il rédige un Discours sur les misères de ce temps (1563) qui relate les conflits religieux entre catholiques et protestants. Son œuvre épique, la Franciade, célébrant la gloire de la France, l’occupe aussi pendant quelques années.
12. Jean-Baptiste Chassignet
Né en 1571, Jean-Baptiste Chassignet est fils de médecin et obtient une formation humaniste, étudie le droit à l’université de Dole où il obtient son doctorat, ce qui le mène à une carrière d’avocat fiscal et de conseiller au baillage de Gray. Dès l’âge de 23 ans, il achève l’immense suite de sonnets, au nombre de 434, qui a pour titre Le Mépris de la vie et Consolation contre la mort. Ce sont des sonnets souvent admirables et très représentatifs de la sensibilité de l’époque par leur ardeur sombre qui unit violent réalisme, grâce des images, âpreté du ton et ferveur mystique. Il mourra à Gray en 1635.
13. Robert Desnos
Né en 1900, Desnos est un autodidacte qui se consacre à l’écriture à partir de 1919 et publie Prospectus, recueil de poésie influencé par Apollinaire. Il est longtemps fasciné par les pratiques des surréalistes dans l’exploration de l’inconscient. En 1924, amoureux sans espoir de la chanteuse Yvonne George, il écrit un recueil A la mystérieuse (1929). En 1929, il abandonne les surréalistes en raison du rapprochement d’André Breton avec le parti communiste. Le recueil Corps et Biens (1930) est le bilan de sa production surréaliste. Il diversifie son œuvre en tant que journaliste, scénariste, chansonnier et conteur. En 1940, il rejoint les écrivains résistants et publie Fortunes (1942) et le roman Le vin est tiré (1943). Arrêté en 1944 et déporté au camp de concentration de Terezin, il meurt du typhus en 1945.
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