Devant la grille du cimetière, commentaire composé
Par Orhan • 10 Septembre 2018 • 1 181 Mots (5 Pages) • 538 Vues
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« vallon » (l.5), « terre » (l.5), « ifs » (l.6), « rougeurs » (l.8), « lumière » (l.9), « chant » (l.14), et « oiseau » (l.14). L’idée que la nature qui superpose avec le mort dans le cimetière est raffermie par la saturation des images.
Donc, la mélange des images de la nature et de la cimetière contribue à la contraste entre les deux idées. L’image visuel du couchant qui « s’est chargé des dernières couleurs » (l.2), dépeignant la beauté du coucher du soleil, contraste l’image sombré des « tombeaux, que l’ombre idéalise » (l.3). L’image des tombeaux, met en emphase par l’ombre est sinistre, rappelant la cruauté du mort. De plus, l’image auditif, tactil et visuel du « grand souffle mourant soulève encor les fleurs » (l.4) est contradictoire, avec l’haleine qui évoque le mort et les fleurs qui poussent, connotant la vie et l’espoir. Une autre exemple d’une contrastes d’image est image visuel de la nature des « chemins sous les ifs, que peuple les pâleurs/ Des marbres, sont muets ; dans le fond une église/Dresse son dôme sombre au milieu des rougeurs » (l.6-8). Ces images illustrent la coexistence de la nature et le mort, avec les arbres vivants et la beauté du coucher du soleil qui se superpose avec l’église sombre et les tombeaux des morts.
En outre, ce mélange entre les aspects vivants et morts est démontré avec l’image des « arbres noirs » (l.10) et le « chant très doux d'oiseau vole dans le silence » (l.14). L’image auditif de la douceur et la beauté du chant d’oiseau en contraste avec le silence du cimetière est une bonne illustration des thèmes de morts en contraste avec la vie. Cette obscurité évoquée dans le cimetière est tranchée avec l’image visuel de
« La lumière au-dessus plane longtemps vermeille » (l.9). Mais, la nature n’est pas la seule chose vivant présent dans ce cimetière. De nouveau, la relation entre le fossoyeur et le cimetière démontre la coexistence du monde vivant et mort.
La présence du « fossoyeur » (l.12) dans le cimetière provoque des sentiments d’isolation et exprime l’inévitabilité du mort. L’image visuel du fossoyeur, « Sa bêche sur l’épaule » (l.10), toute seule dans ce cimetière, évoque la solitude. C’est seulement lui, la nature et les morts. Il passe la croix et, « comme il fait sans doute tous les soirs » (l.12), « la salue avec un geste immense » (l.12). Ce geste démontre une interaction entre le mort et ce fossoyeur. C’était un geste simple qui communique qu’il a accepté son mort inévitable. Leur relation ne se concentre pas sur la contraste entre la vie et le mort; c’est l’entremêlement des deux, le fait qu’un ne peut pas exister sans l’autre.
Pour conclure, les thèmes de la vie et du mort sont exprimés dans ce sonnet d’Alfred Garneau, représentés par la nature et le cimetière respectivement. Il principalement emploie les rimes, les champs lexicaux et les images pour communiquer la contraste entre ces deux notions. La présence du fossoyeur serve à montrer que, en réalité, la vie et le mort n’est pas si séparés. Ils sont amalgamés, un n’existe pas sans l’autre. Le geste relaxe du fossoyeur vers la croix a beaucoup d’importance. Nous somme tous détenu dedans cette cycle inévitable sans finie du mort et de la vie.
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