Corpus l'Incipit de La condition humaine d'André Malrau×

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En opposition aux textes de Camu et Zola, chez Malraux l'action se déroule dans un paysage urbain, dans l'intimité d'une chambre peu décrite “plafond” l4 qui rappelle l'univers carcéral “les barreaux de la fenêtre” l.7 . De plus le paysage extérieur est décrit “quelque embarras de voitures” (ligne 11), “building voisin” l6.

C'est ainsi que la nature joue un rôle important dans chacun des meurtres malgré des cadres différents entre les trois textes. S'oppose ainsi les roles des cadres des meurtres de Camu et Zola, au role du cadre de Malraux . Chez Camus c'est la nature qui pousse le meurtrier à agir, c'est une fatalité comme le montre les connecteurs logiques “c'est alors” l29 “et c'est là” l33. De plus On comprend, grâce au point de vue interne, que la nature est complice du meurtre, elle provoque une réaction physique de l'homme. Il ressent alors des sensations importantes : la chaleur “la brulure du soleil”, l'aveuglement “mes yeux étaient aveuglés derrière ce rideau de larmes et de sel” l. 26 et la douleur “mes yeux douloureux”qui vont le pousser à agir. De même chez Zola le cadre est symbolique, la nature est temoin du meutre et participe à l'intensité dramatique avec une alternance entre description et récit de l'action. On peut ainsi dire que chez camu et zola les cadres sont en accord avec l'action.

Par contre, chez Malraux, le cadre oppresse le personnage “dans cette nuit où le temps n'existait plus” l.13/14. Par ailleurs la nature est peu présente ce qui permet de révéler les sentiments, pensées et sensations du personnages “l'angoisse” l.1 “la nausée” l.17

Nous avons donc montré que Malgré des univers différents, ces trois textes évoquent des scènes de crime où la nature joue un rôle primordiale dans le meurtre.