Corrigé Incipit de La Bête Humaine
Par Andrea • 8 Avril 2018 • 752 Mots (4 Pages) • 1 113 Vues
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les activités de la gare.
- Cela va avec l’attention et la fascination croissante de Roubaud pour la gare : « le métier le reprenait » (l.23)
→ C
Cet univers réaliste quoique gigantesque prend parfois une teinte nettement plus poétique :
- Très nombreuses personnifications de locomotives : « en personne que l’impatience gagne », « un ordre fut crié, elle répondit par un coup bref qu’elle avait compris ». « alerte besogneuse ». « aux deux grandes roues dévorantes » (= oeil de Roubaud, annonce apparition de la Lison, et la thématique de La Bête Humaine). Comparaisons poétiques : « comme un duvet de neige »
- Champ lexical de la confusion : « « l’effacement confus », « sous ce poudroiement de rayons, les maisons de la rue de Rome se brouillaient, s’effaçaient, légères ». = Tout semble se brouiller dans un déluge de sensations. (« des sons prolongés de trompe, des cris de commandement, des secousses de plaques tournantes. Une déchirure se produisit » (l.37-39) = à la fin, perte d’unité, tout devient flou.
- Eléments impressionnistes : « poudroiement de lumière », « d’un gris humide et tiède, traversé de soleil », « un grand signal rouge tachait le jour pâle » (oxymore) = Zola s’inspire de Monet.
Conclusion : Zola procède à une description à la fois réaliste et impressionniste. Réaliste dans les termes techniques et les éléments de réel apportés, impressionniste en tant qu’on reste attaché aux impressions de Roubaud et que la gare semble se transformer en tableau impressioniste. Cela n’est pas sans rappeler Au Bonheur des Dames, où le roman commençait par la même fascination d’un observateur extérieur pour un monstre de la modernité, qui ne va pas tarder à l’engloutir (le grand magasin, les locomotives).
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