Commentaire linéaire Horace
Par Matt • 14 Mars 2018 • 1 564 Mots (7 Pages) • 472 Vues
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- Le discours de Horace (v.431 à 452)
Le discours de Horace commence par le mot « Sort » ce qui rappelle le ton tragique du discours de Curiace, il continue en parlant de l’« Honneur » ce qui remémore le derniers vers du discours de Curiace. Le premiers vers fait donc la liaison entre les deux discours, il permet l’enchaînement D’Horace.
Dans les deux premier vers Horace annonce tout de suite son point de vue, le sort n’est pas tragique mais heureux.
V.432, le verbe offrir, donne l’impression qu’il s’agit d’un cadeau
On remarque le champs lexical de l’Honneur: « honneur ( v.431), illustre ( v.432), valeur ( v.434). Horace explique que si le sort parait cruel ce n’est que pour mettre au défi leur honneur.
V.435-436: Horace insiste sur le caractère unique, voir élitiste de se sort vers 435 « peu commune » vers 436 « hors de l’ordre commun »
V.437: Il s’agit d’une définition de l’épopée.
V.440 : Anaphore « Mille »; et V.439: Peu ordinaire. Horace insiste sur le caractère unique de leur situation. il est plus honorable de combattre contre un proche que contre un inconnu qui est quelque chose de commun.
V.441-442: Utilisation de l’Hyperbole « si digne sort » et « si belle mort ». Pour Horace mourir pour sa nation est une chance envié de tous.
On note que sort rime avec mort ce qui apporte du tragique au discours de Horace
V.443: La conjonction « Mais » qui exprime une opposition dans le discours d’Horace. Celle-ci exprime le doute d’Horace qui va du v.443-446.
V.443: utilisation « immoler » qui veut dire sacrifier, Horace perçoit enfin la dureté de son sort et son côté tragique.
V.444: « un autre soi-même » périphrase qui désigne Curiace. Cette périphrase montre que Horace affectionne son beau-frère.
V.445: Le vers commence avec le verbe « attaquer » et termine avec le nom « défenseur », c’est deux termes sont en antithèse. Au milieu du vers il y a le mot « parti », cela donne l’impression que Horace ne sait pas quel parti prendre, il est dans le doute.
V.446: Périphrase qui désigne Curiace, Cette périphrase détaille tous les liens qui existent entre Horace et Curiace.
V.447: Horace commence à faire son choix: « rompant tous ces noeuds » : Horace se dégage des liens qu’il avait avec Curiace, ces liens qui semait le doute, qu’on a vu dans les périphrase v 444 et 446.
« S’armer pour la patrie » et il commence à diriger son choix vers la patrie, on note aussi que patrie rime avec vie. ( en opposition aves la rime sort/ mort)
V.448: « un sang » périphrase qui désigne Curiace. Horace dit qu’il serait prêt à donner sa vie pour Horace. Horace est en contradiction dans ses propos: il dit être prêt à donner sa vie pour sauver Curiace, alors qu’il accepte de le combattre au nom de sa patrie et donc de donner sa vie pour la patrie.
V.449-450: Horace ne doute plus. On a de nouveau le champ lexical de l’honneur: « vertu »; « éclat », « grand nom ».
V.450-451: la notion élitiste réapparaît, « peu » et « peu d’homme »
V.452: Hyperbole « tant de renommé »
V.435-438, 447-451: Anaphore de la conjonction « et » qui est aussi une polysindète. Celle ci donne le rythme au texte c’est comme un surenchérissement.
Le discours d’Horace contient que deux phrase, On peut le découper en trois parties:
- v.431 à 442: Horace expose son sentiment face au sort qu’il subit: pour lui il s’agit d’un grand honneur que peu de personne a.
- V.443 à 448: Horace doute
- V.449 à 452: Horace se ressaisis et expose de nouveau son idée nationaliste et élitiste de l’honneur.
Horace doute, mais il a déjà choisit son partie. En effet son discours commence avec son idée de l’honneur nationale, le début du discours est marqué par l’hyperbole, le champ lexical de l’honneur, et la notion d’élitiste. Malgré un doute exprimé par des antithèses, et des périphrases qui amplifient les liens qu’il a avec Curiace; il exhibe son choix en fin de vers où on retrouve l’hyperbole, le champ lexical de l’honneur, et la notion d’élitiste. Le rythme est marqué par la polysindète qui apporte un effet persuasif.
Conclusion
Les deux discours sont en opposition dans leur sens, Curiace perçoit la nouvelle comme un acharnement du sort. Il est comme submergé par cette nouvelle tout s’abat, contre lui.
Horace, malgré un moment de doute, est plus sûr de lui. Il perçoit cette nouvelle comme une chance, un cadeau. On lui offre la possibilité de devenir un héros pour sa nation, pour lui il s’agit d’une épopée Dans son discours il évoque sa vision du sort qu’il leur est accordé, une vision qui prône le nationalisme et l’élitisme de l’honneur. Le discours d’Horace, par l’utilisation de polysindètes qui provoque un effet de surenchère, essaye de convaincre Curiace, mais aussi certainement lui même. Le doute d’Horace montre qu’il serait une victime tourmentée, empreint d’une trop grande fierté. La vertu farouche d’Horace guide ses choix, elle le mettra en péril et le sauvera à
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