Les faux monnayeurs

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Bruxelles, 16 juin :

- Evoque ses autres écrits en cours

- Anecdote concernant une femme dévouée et trompée à la fois par son mari et sa sœur.

Cuverville, 9 juillet 1921 :

- Nécessité désormais de bien poser les bases du roman : artistiques (livre dans le livre à travers la méditation d’Edouard) / intellectuelles (en s’appuyant sur le sujet de dissertation du bac) / Morales : insubordination de l’enfant, opposition des parents

22 juillet :

- Mention de l’ouvrage de psycho de W. James « Tout idéal en ce bas monde est masqué par la vulgarité des circonstances où il se réalise. »

Cuverville, 25 novembre 1921

- Un séjour à Roma fut une coupure salutaire/ a établi les premiers chapitres

- Métaphore de la baratte pour évoquer le travail de remue-méninge qui préside à l’extraction des idées

- P 46 « A présent, je tiens la matière, qu’il me faut malaxer et pétrir. » Thématique du processus d’écriture.

Cuverville, 7 décembre :

- A écrit les 300 premières pages « Currente calamo »

- Pense faire fausse route avec dialogue d’Edouard trop coupé de la vie

- Nécessité de revenir en arrière, d’expliciter chaque geste (motivations)

- P 47 « Je n’écris que pour être relu. »

Deuxième cahier p 49

Colpach, août 1921 :

- Difficulté à écrire ce livre/ arrive à penser que l’idée même en est absurde/ ne comprend plus ce qu’il veut

- Pas un seul centre à ce livre → sujets multiples/ 2 foyers : l’événement, la donnée extérieure et l’effort du romancier pour en faire un livre. Ce second point = le sujet principal.

- « ce cahier où j’écris l’histoire même du livre , je le vis versé tout entier dans le livre » → mise en abyme / aventure du roman

- il évoque ensuite certaines thématiques du roman + certains éléments : thématique de la religion p 52 : lien entre dévotion et vérité : « un certain éblouissement mystique détourne ses regards de la réalité »/ « X expose la thèse catholique » → ce n’est pas la Vérité qu’il faut aimer mais Dieu (Vérité + Beauté = simples attributs de Dieu // Il est question aussi des regroupements dans le roman avec la société des Argonautes et celle de ses ennemis p 53/ Argonautes = liés à la patrie, les autres = association pour le crime → thématique du Bien et du Mal ????

- p 53 évocation de Valentin, sans opinion propre ou déterminée, définitive.

- p 54 thématique de l’esprit faux / personnages : « celui qui met sa raison au service de ses instincts, de ses intérêts, ce qui est pire, ou de son tempérament. → = personnage de Lucien caractérisé par son hypocrisie. Il est sa Première victime !

- thématique de l’hypocrisie : « Le véritable hypocrite est celui qui ne s’aperçoit plus du mensonge, celui qui ment avec sincérité. » / Autre personnage concerné, Jude.

- P 55 à 58 : quelques pages du roman/ rencontre dans un train avec une malade. → Comparer avec le roman.

- P 58 / 59 propos d’Edouard, personnage romancier au sujet de la construction des personnages → thématique des personnages. Mise en abyme. Propos d’Edouard envisagés comme une réponse à Lafcadio, le héros. Pb pour « conditionner ses personnages ». Ils vivent à ses dépends mais il peine à les inscrire dans une famille, un entourage → personnages orphelins. Idées sur le roman développées par le biais d’un dialogue entre le personnage romancier et son personnage principal.

- Thématique de l’école symboliste. Gide déplore son manque de curiosité pour la vie. Il voit ces auteurs comme des « pessimistes, des renonçants, des résignés. »/ Poésie = refuge pour échapper à la réalité → désenchantement par rapport à la vie → pas d’éthique nouvelle, seulement une esthétique !

- Edouard : romancier qui bluffe → théories sur le roman variables .

- P 61 propos d’Edouard sur le roman : voudrait sortir de l’ornière réaliste / aspire à un roman épique. Thématique du roman. Oppose le roman bourgeois à une certaine idéalisation.

28 novembre 1921 :

Intertextualité : mention de l’Idiot de Dostoïevski → épigraphe

Pontigny, 20 août 1922 :

Personnage de Bernard : maxime « Si ce n’est toi, qui le fera ? Si pas maintenant, quand sera-ce ? »

- Propos sur l’intérêt des maximes p 63 qui sont aussi bien la clef du Paradis que de l’Enfer.

Cuverville, 11 octobre 1922 :

- Thématique de la construction de son roman qui va à l’envers/ Chaque avancée recule ce qu’il pensait devoir être le premier.

28 octobre :

A propos des personnages principaux : ne pas les présenter de suite → « les faire attendre » → ne pas les décrire mais obliger le lecteur à les imaginer comme il sied (donc imagination encadrée, conditionnée ) p 64

A l’inverse, bien décrire les autres. « les amener au premier plan pour distancer d’autant les autres. »

- p 64 : mention de la 1ère scène du Luxembourg/ monologue d’Olivier/ « Je fais parler les indifférents »/ → le lecteur doit s’attacher à Olivier avant de le comprendre/ « Le sentiment doit précéder la connaissance. »

- « Tout ceci je le fais d’instinct, c’est ensuite que j’analyse. »

1er novembre :

- injonction à lui-même → purger le roman des éléments qui n’appartiennent pas spécifiquement au roman → refus de la synthèse des arts (comme au théâtre/ horreur du théâtre d’ailleurs sauf théâtre du XVII°, pur).

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