L.A.1 Les Faux-Monnayeurs
Par Orhan • 23 Avril 2018 • 817 Mots (4 Pages) • 701 Vues
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III_ Quant au lecteur, deuxième destinataire de la lettre, il se demande quel parti prendre devant la PB soulevée par le narrateur.
A_ Les 2 identifications possibles pour le lecteur .
D'un coté nous découvrons cette lettre au moment de la réception , en même temps que le destinataire. La phrase de narration au passé simple qui clôture l'extrait dévoile le désarroi du «père» avec le gérondif «en chancelant» .Il compati au souffrance de Mr Profitendieu. D'autant plus que toute suite après , l'auteur apprend qu'il préférer cet enfant aux siens car il l'admirer . «jamais aucun de ses autres enfants, de ses vrais enfants, n'auraient étés capable d'écrire ainsi.» C'est pour cela qu'il aimer Bernard comme il n'avait jamais aimé les autres .
Par ailleurs nous admirons cet adolescent très brillant et nous le plaignons = il évoque aucun futur, cette lettre a quelque chose de désespéré. Ce jeune homme en révolte est aussi l'un des portes paroles du narrateur.
B_ L'une des problématiques récurrentes chez le narrateur intervient ici .
C'est la question de la famille bourgeoise avec ses certitudes, ses hypocrisies qui est abordée. «Il s'agit d'une fausse situation» ligne9 . «Il était le plus souvent en pension» lignes14-15. «Sa vue rappeler sans cesse quelque chose à la mère qu 'elle aurait voulu effacer» ligne26 . Bernard est un Faux-Monnayeur il fait passer des réalités peu reluisantes, trahison de sa femme qu'il n'a pas su retenir sous les apparences honorables mais qui finalement le débarrasse d'un problème .
La double énonciation sert à la fois le projet argumentatif de l'émetteur et du narrateur. L'émetteur fictif convainc son destinataire de sa révolte et de ses qualités intellectuelles. Sa véhémence et sa maîtrise rhétorique touche à la fois le récepteur fictif et l'émetteur. Ces derniers perçoivent aussi l’excès et l'injustice probable des accusations de Bernard.
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