Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

Le mal, Rimbaud

Par   •  2 Octobre 2018  •  809 Mots (4 Pages)  •  451 Vues

Page 1 sur 4

...

« tas fumant » → métaphore désigne les morts à la guerre → enlève la personnalité, déshumanisation

---> « bataillons en masses » → troupes françaises et prussiennes → masse = perte de l’individualité

---> «crachats rouges » → évoque le sang, le feu → sonorité dure et violente ; opposition avec « ciel bleu »

==>champs lexicaux :

---> mort → « rouge » « mort » « noir » « tas fumant »

---> douleur → « ramassées » « angoisse » « pleurant » «mouchoir»

---> quantité de morts sur le front → « cent milliers d’hommes » « tas fumant » « en masse » « les bataillons »

II/Un texte engagé qui vise plusieurs cibles

A. Les cibles du poète

La guerre provoquée par le « Roi » :

==>personnification :

---> majuscule à « Roi » → personnification du roi, mise en avant de sa puissance

==>allitération :

--->allitération en « r » → son désagréable « Qu’écarlates ou verts, près du Roi qui les raille » → le roi se moque des soldats qui meurt à la guerre

Indifférence et vénalité de Dieu :

==>métaphores :

--->Vénalité de dieu par apport aux Hommes « -Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées »

---> Indifférence de dieu par apport aux souffrances à l’arrière et à la guerre « Qui dans le bercement des hosannah s’endort »

--->Il réclame, quémande de l’argent aux familles qui souffrent de la perte d’un de leur enfant « Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoirs ! »

==>ponctuation :

---> point d’exclamation « Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoirs ! » → indifférence de dieu

---> majuscule → insiste sur son pouvoir « -Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées »

Les sonorités et les mots à la rime au service de la critique :

==>métaphores :

---> « crachats rouges » → projection de sang

---> « tas fumant » → péjoratifs, corps sans individualité

---> « croulent les bataillons en masse » → mort de nombreux soldats avec violence

==> critique de la guerre : sonorité

---> allitération en « f » → sifflement des balles « sifflent » « l’infini »

---> allitération en « r » → son désagréable, choquant « crachats rouges de la mitraille »

B. Un paradoxe : l’Homme est bon naturellement

Eloge romantique :

---> majuscule « Nature » → importante dans le texte

--->emphase « ô » lyrique → sentiment que le poète éprouve envers la Nature

---> éloge romantique → champs lexical de la nature (voir au dessus)

Contraste entre la Nature et la guerre voulu par les Hommes :

==> rythme/ponctuation

---> guerre → rythme soutenu, rapide avec aucun sentiment car pas de ponctuation marquée « Tandis que les crachats rouges de la mitraille/ Sifflent tout le jour par l’infini du ciel bleu ; »

---> nature → rythme lent car plus de virgule et points d’exclamations pour insiste sur les sentiments « -Pauvres morts ! Dans l’été, dans l’herbe, dans la joie, »

==> contraste guerre/nature :

---> 1e quatrain → thème de la guerre or « ciel bleu » fait référence à la nature (romantisme) → élément positif dans ensemble négatif (péjoratif)

...

Télécharger :   txt (6.3 Kb)   pdf (44.6 Kb)   docx (572.2 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club