Le dormeur du val Tableau synthese
Par Stella0400 • 23 Mars 2018 • 1 115 Mots (5 Pages) • 3 768 Vues
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Volet 2 : Le plan détaillé
LE PLAN DÉTAILLÉ développé selon trois axes
PREMIER ARGUMENT PRINCIPAL
L’absurdité de la guerre est soulignée par les analogies entre la nature et la vie et le soldat et la mort.
Argument secondaire
Illustration
Commentaire explicatif
La nature est personnifiée comme un être vivant, dynamique et beau.
Personnification :
« chante une rivière » (v. 1)
« montagne fière » (v. 3)
OU
Champ lexical de beauté :
« aux herbes des haillons d’argent » (v. 2)
« soleil […] luit » (v. 3-4)
« val qui mousse de rayons » (v. 4)
« lumière pleut » (v. 8)
Couleurs vives, chant, lumière et action caractérisent la nature. La personnification en fait un être plus vivant que le soldat et souligne l’injustice de sa mort.
Argument secondaire
Illustration
Commentaire explicatif
Le soldat est caractérisé par l’immobilité, le dénuement, l’abandon.
« bouche ouverte » (v. 5)
« tête nue » (v. 5)
« nuque baignant dans le frais cresson » (v. 6) « étendu » (v. 7)
« pâle » (v. 8)
« pieds dans les glaïeuls » (v. 9)
Les caractéristiques du soldat mort à cause de la guerre font un contraste tragique avec la nature pleine de vie.
DEUXIÈME ARGUMENT PRINCIPAL
L’absurdité de la guerre est soulignée par l’allusion au sommeil.
Argument secondaire
Illustration
Commentaire explicatif
Le soldat est décrit comme faisant un somme.
«dort» (v.7)
«étendu» (v.7)
«fait un somme» (v.10)
«lit» (v.8)
«il dort» (v.9)
Chacun de ces termes portent le lecteur à penser que le soldat dort paisiblement dans la vallée entouré par la nature.
Argument secondaire
Illustration
Commentaire explicatif
L’allusion au sommeil exprime en fait que le soldat est mort.
«Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. » (v.12-13-14)
La dernière strophe ramène le lecteur à la réalité en démontrant que toutes les allusions au sommeil des 3 premières strophes n’étaient en fait qu’une métaphore à la mort.
TROISIÈME ARGUMENT PRINCIPAL
L’absurdité de la guerre est soulignée par la sensualité des mots employés dans les strophes exprimant un contraste entre la chaleur de la nature et la froideur du soldat..
Argument secondaire
Illustration
Commentaire explicatif
Le sens de la vue et du toucher exprimés dans les strophes 1, 2 et 3 démontre le chaleureux accueil de la nature.
Vue :
«des haillons D’argent» (v.2-3)
«la lumière pleut» (v.8)
Toucher :
«chaudement» (v.11)
Ces termes nous donnent une impression d’accueil, de chaleur et de bien-être.
Argument secondaire
Illustration
Commentaire explicatif
Ces mêmes sens dans les strophes 2, 3 et 4 démontrent la froideur du soldat.
Vue :
«le frais cresson bleu» (v.6)
Toucher :
«froid» (v.11)
«frissonner» (v.12)
Ces termes nous donnent des indices quant à la mort du soldat rendant graduellement explicite la métaphore du sommeil.
C'est un trou de verdure où chante une rivièreAccrochant follement aux herbes des haillonsD'argent ; où le soleil, de la montagne fière,Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,Dort ; il est étendu dans l'herbe sous la nue,Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant commeSourirait un enfant malade, il fait un somme :Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrineTranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
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