Dormeur du val, Rimbaud
Par Raze • 6 Octobre 2018 • 1 087 Mots (5 Pages) • 2 535 Vues
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de l’opposition Le chaud de la nature fait contraste avec la froideur de la mort.
Déduction
9. Le tragique de la guerre Les premières strophes nous montrent un paysage magnifique, accueillant alors que la fin nous décrit un jeune soldat mourant. La belle nature accueillante, cache les horreurs de la guerre.
RÉSEAU DE MUSICALITÉ
Repérage des illustrations Interprétation
Procédés d’écriture Preuves textuelles Explication de l’illustration
Rejets 10. a) « Dort » (v. 7), « Tranquille » (v. 14) 10. b) Opposition :
Opposition entre l’évocation d’un état paisible (dort et tranquille) et la réalité que ces mots cachent, soit la mort tragique.
Allitération des vers 11 et 12
11. a) Allitération en [s] et en [f] «Nature, berce-le chaudement : il a froid. / Les parfums ne font pas frissonner sa narine» (v.11-12) 11. b) Effet Allitération en [s] suggère le sommeil et l’allitération en [f] donne l’impression de froid du soldat. C’est évident que le soldat est mourant.
Rythme brisé 12. a) Le contre-rejet :
«Souriant comme / Souriait un enfant malade» (v.9-10) 12. b) Effet En réalisant un contre-rejet, Rimbaud souligne le fait que le soldat sourit. Donc, on comprend que le soldat est en paix avec la mort.
Déduction
13. Rôle de la musicalité
Rimbaud donne un sens à des mots ordinaires en se servant du rythme, des figures de style et des rimes.
Volet 2 : Le plan détaillé
LE PLAN DÉTAILLÉ développé selon trois axes
PREMIER ARGUMENT PRINCIPAL
L’absurdité de la guerre est soulignée par les analogies entre la nature et la vie et le soldat et la mort.
Argument secondaire Illustration Commentaire explicatif
La nature est personnifiée comme un être vivant, dynamique et beau.
Personnification :
« chante une rivière » (v. 1)
« montagne fière » (v. 3)
OU
Champ lexical de beauté :
« aux herbes des haillons d’argent » (v. 2)
« soleil […] luit » (v. 3-4)
« val qui mousse de rayons » (v. 4)
« lumière pleut » (v. 8) Couleurs vives, chant, lumière et action caractérisent la nature. La personnification en fait un être plus vivant que le soldat et souligne l’injustice de sa mort.
Argument secondaire Illustration Commentaire explicatif
Le soldat est caractérisé par l’immobilité, le dénuement, l’abandon.
« bouche ouverte » (v. 5)
« tête nue » (v. 5)
« nuque baignant dans le frais cresson » (v. 6) « étendu » (v. 7)
« pâle » (v. 8)
« pieds dans les glaïeuls » (v. 9) Les caractéristiques du soldat mort à cause de la guerre font un contraste tragique avec la nature pleine de vie.
DEUXIÈME ARGUMENT PRINCIPAL
Rimbaud fait allusion durant tout le poème que le soldat se meurt.
Argument secondaire Illustration Commentaire explicatif
Le soldat est décrit comme un enfant malade. Comparaison : «Souriant comme / Souriait un enfant malade» (v.9-10) Le soldat est comparé à un jeune enfant, ce qui rend plus tragique sa mort.
Argument secondaire Illustration Commentaire explicatif
Rimbaud fait allusion à la comparaison de la nature qui lui offre un dernier réconfort. «Nature, berce-le chaudement : il a froid» (v.11) La nature est décrite comme une mère qui accompagne son enfant en le berçant contre elle jusqu’à sa mort.
TROISIÈME ARGUMENT PRINCIPAL
L’auteur utilise des figures de style, des rimes et le rythme pour donner du sens à des mots ordinaires.
Argument secondaire Illustration Commentaire explicatif
Mort tragique du soldat. Rejets : «Dort» (v.7) et «Tranquille» (v.14) Opposition : Opposition entre l’évocation d’un état paisible (dort et tranquille) et la réalité que ces mots cachent, soit la mort tragique.
Argument secondaire Illustration Commentaire explicatif
Le soldat accepte sa destinée. Le contre-rejet :
«Souriant comme / Sourirait un enfant malade» (v.9-10) En réalisant un contre-rejet, Rimbaud souligne le fait que le soldat sourit. Donc, on comprend que le soldat est en paix avec la
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