FRA 1002 TN1
Par Daniel • 3 Décembre 2018 • Lettre type • 344 Mots (2 Pages) • 775 Vues
Saint-Hyacinthe, le 31 mai 2017
Monsieur Benoît Mainguy
Université de La Téluq
Maîtrise du français écrit
Objet : Lettre de motivation
J’avais 17 ans quand je suis arrivé au Québec. J’ai beaucoup aimé la ville où je me suis installé, Jonquière, proche du Lac-Saint-Jean au Saguenay. L’une des choses que j’ai trouvé difficile, c’était l’apprentissage de la langue, puisqu’à ce moment-là je ne parlais pas un mot français.
Le français a été pour moi un grand défi au fil des années, même aujourd’hui je dois me concentrer au maximum quand j’écris, pour m’assurer que je ne fais pas de fautes ou de mauvais accords. L’espagnol étant ma langue maternelle, vient souvent me mêler dans les mots féminins ou masculins. Avant de quitter la Colombie, j’avais déjà fini mon secondaire. Ma mère me disait que j’avais une belle façon de m’exprimer au moment de rédiger un texte, et que j’étais très bon pour écrire. J’ai peut-être hérité de mon père qui était écrivain.
Aujourd’hui, 14 ans plus tard, ma mère n’est pas du même avis, elle dit que j’ai toujours un petit charme pour l’écriture, mais je n’ai plus la même maîtrise que j’avais auparavant. Disons que je ne sors plus ma plume aussi souvent qu’avant mon arrivée au Québec. Je suis d’avis que, même si mon français écrit a besoin d’amélioration, je me débrouille mieux qu’en espagnol.
Lors de mon retour aux études, je ne voulais pas suivre de cours de français. J’ai étudié très fort pendant des semaines, avant de me présenter à l’examen de français « SEL », mais malheureusement je n’ai pas eu assez de pointage pour réussir cet examen.
À ce jour, me débrouillant bien en français, j’aimerais perfectionner ma fluidité d’écriture, pour au moins, avoir une petite fierté et pouvoir dire que je maîtrise mieux le français que l’espagnol.
Alors, oui, je suis ce cours parce que je n’ai pas le choix. Mais voyez-vous, depuis mes longues semaines d’études avant de me présenter à l’examen, j’ai pris un goût plus douceâtre pour l’écriture en français, et c’est là que je trouve ma motivation.
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Tao Daniel Fernandez
5730, Impasse. Marcel-Breault
Saint-Hyacinthe (Québec)
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