Économie et gestion S1
Par Ramy • 25 Novembre 2018 • 3 827 Mots (16 Pages) • 488 Vues
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On distingue trois catégories d’opérations :
- Les opérations sur les biens et services qui décrivent l’origine des biens disponibles sur le marché, production et importations, et les utilisations qui en sont faites (consommation, investissement…).
- Les opérations de répartition : Les opérations de répartition sont des opérations par lesquelles la valeur ajoutée générée par la production est distribuée entre la main-d'œuvre, le capital et les administrations publiques et des opérations de redistribution du revenu et de la richesse.
- Les opérations financières : relatives à la création et à la circulation des moyens de paiement indispensables dans une économie ; elles montrent aussi la manière dont les agents se financent. (prêts, placements, épargne…)
Les pensées economique :
- Les classiques :
Dans le cadre historique de l'industrialisation, les auteurs classiques explorent les sources de la richesse et de la valeur des biens. Adam Smith (1723-1790), le père de l'économie politique, publie en 1776 un ouvrage Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations dans lequel il analyse les premiers temps de la révolution industrielle : organisation de la production, progrès technique, dynamique de l'industrie, nécessité des échanges.
Pour les économistes classiques, les lois de l'économie marchande, comme les lois de la physique, relèvent de forces naturelles régies par une "main invisible". Le marché et le libre-échange assurent naturellement l'efficacité de la production, la satisfaction des besoins du plus grand nombre possible d'individus et la dynamique de la société à condition de ne pas être perturbés par des interventions de l'État. Répartition des richesses, croissance économique et croissance démographique s'harmonisent par le libre-échange dont les vertus s'étendent aux échanges internationaux.
Les "grands classiques" :
- Adam Smith voit dans le travail la source de la valeur et dans la division du travail un multiplicateur d'efficacité. (L'opulence naît de la division du travail.)
- David Ricardo (1772-1823), économiste anglais, dans ses Principes de l'économie politique et de l'impôt (1817), analyse la répartition des revenus (salaire, profit, rente foncière). Mais sa contribution la plus importante tient dans sa théorie des avantages comparatifs qui constituent encore aujourd'hui une référence clé de l'analyse libérale en faveur du libre-échange et de la spécialisation internationale
- John Stuart Mill (1806-1873), économiste anglais, auteur des Principes d'économie politique (1848), affine la théorie des échanges internationaux de David Ricardo
- Jean-Baptiste Say (1767-1832), auteur français d'un Traité d'économie politique (1803), s'oppose à tout dirigisme perturbateur de l'équilibre naturel des marchés. Sa "loi des débouchés" assure que les produits s'échangent contre des produits" et suppose que la monnaie est neutre et n'a qu'une simple fonction d'intermédiaire des échanges.
- La pensée liberal: (Jeremy Bentham, Karl Marx, David Ricardo, Adam Smith , John Stuart Mill…)
L'École classique, également appelée économie politique, est, aux 18e et 19e siècles, la première forme concrète de la main stream.
Elle se focalise sur les tendances et l'équilibre du marché, ainsi que sur les théories de la valeur. Elle donne naissance par la suite à de nombreux courants :
- L'école néoclassique influencée par les notions d'utilitarisme et de marginalisme, omniprésentes dans la plupart de ses modèles et équations.
- L'école marxiste, issu primitivement de l'école classique, qui développe par suite une approche spécifique.
- Karl Marx et le marxisme
Karl Marx (1818-1883) ne prétend pas "interpréter le monde, mais le transformer". Il inscrit ses analyses dans le contexte d'un capitalisme industriel naissant et se développant par une exploitation systématique de la force de travail des ouvriers. Cette oppression ne pourra prendre fin que dans une autre organisation sociale : la société communiste. Son œuvre majeure, Le capital (début de publication en 1867), se veut "une critique de l'économie politique".
Trois apports principaux sont à retenir :
- sur la valeur : K. Marx reprend et prolonge les raisonnements d'A. Smith et de D. Ricardo sur le travail comme origine de la valeur. Il s'attache, d'autre part, à démontrer que le régime de propriété privée des moyens de production permet aux capitalistes qui les possèdent de confisquer la valeur économique créée par les travailleurs : la plus-value, spoliation des travailleurs, est la source du profit des entreprises
- sur les contradictions du système capitaliste : les crises sont inéluctables. Les travailleurs constituent une charge pour les capitalistes qui tentent de réduire en permanence leurs rémunérations. Mais ces travailleurs appauvris ne peuvent plus assurer les débouchés indispensables à la commercialisation de la production. La crise guette en permanence. Par ailleurs, et bien plus grave pour le système, la concurrence de plus en plus exacerbée débouche sur une tendance permanente à la " baisse des taux de profit ". Le système ne pourra échapper à cette " crise finale "
- sur la lutte des classes : la société est, par les relations de production et donc d'exploitation, segmentée en groupes sociaux aux intérêts contradictoires. Une forme de regroupement s'effectue autour de deux pôles principaux les bourgeois, propriétaires des moyens de production essentiels, et les prolétaires, qui ne disposent que de leur seule force de travail et sont obligés de la vendre pour vivre, se trouvant alors soumis à l'exploitation forcée. Seule la révolution pourra mettre fin à cette situation. Par son apport théorique, K. Marx espère aider à la prise de conscience du phénomène d'exploitation et précipiter l'avènement de la révolution.Lénine (1870-1924) qui anime la révolution en Russie et Rosa Luxemburg (1870-1919), en Allemagne, expliquent comment le capitalisme parvient à échapper à ses propres contradictions par l'impérialisme.
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