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Vieille chanson du jeune temps, V. Hugo

Par   •  3 Juillet 2018  •  1 476 Mots (6 Pages)  •  534 Vues

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L’expérience de la jeune fille est montrée au vers 26 par l’antiphrase « d’un air ingénu ». La mise en valeur du corps à travers des gestes apparemment naturel « prendre une mûre », « son pieds dans l’eau pure » car rappelons qu’à l’époque montré sa peau était signe de désir.

Hugo montre le jeu sur les émotions, sur les différents appels de la séduction avec l’utilisation de la paronomase au vers 31-32 « sourire et soupirer », c’est l’enjambement ici qui joue sur les oppositions des deux mots et la mise en valeur de chacun. A ce parallèle s’ajoute les compléments de temps proche « parfois » et « quelquefois ».

Les efforts de la jeune femme sont cependant vain car le jeune homme ne sait pas apprécier cette beauté en négation restrictive avec « je ne vis qu’elle était belle qu’en sortant » Ici la découverte de la beauté de Rose est associé à la fin de l’histoire « en sortant ».

B- Un début prometteur

Le chiasme initial au vers 1 je/Rose et au vers 2 Rose/moi exprime au premier vers la distance effacé par le deuxième vers avec « vint avec ».

Au vers 3 il y à une synthèse des deux pronoms en « Nous » qui laisse supposer la création d’un lien.

C- Une opposition marquée

Au vers 11 et 12 l’enjambement permet de séparer les deux jeunes gens, suivi du parallélisme qui montre ici une différence : L’animal écouté n’est pas le même (Merle/Rossignol).

La différence est renforcée au vers 13 et 14 par l’opposition des pronoms, mise en valeur par leur place initiale et la virgule encadrante, « moi », « elle » ainsi que les mots à la rime « morose » et « brillante tous cela prouve que tous les opposes.

La reprise des termes de la 5ème strophe et la 7è me nous montre l’incompréhension d’Hugo face aux avances de la jeune femme il ne les voit même pas !

A la dernière strophe « n’y pensons plus » est en opposition avec « j’y pense toujours », opposition avec reprise du même verbe accompagné de deux termes antithétiques « plus « et « toujours » On remarque ainsi l’inversion de la négation qui porte désormais sur la jeune fille et non plus sur Hugo.

Transition : Malgré quelques espoirs de lien avec le seul « Nous » du poème nous nous rendons compte que cette rencontre est manquée. Même la nature se joue du jeune homme.

III- Une nature qui se joue du jeune homme

A- Un refuge

La nature paraît accueillante d’après les stéréotypes d’Hugo : « la rosée offraient ses perles » vers 9 qui est une métaphore de la beauté et de la richesse de la nature sur la rosée qui rappelle de le prénom de la jeune fille. « le taillis ses parasols » ici nous montre une nature protectrice avec le mot « parasol ».

La présence répétée du mot « bois » vers 2, 24, puis 34 montre un lieu qui habituellement protège les amants.

La présence de l’eau au vers 6 montre un élément signe d’équilibre, de bien-être avec l’adjectif « fraiche » auquel répond dans la strophe suivante l’adjectif « pure ».

La métaphore « mousse de velours » vers 22 montre la douceur de la nature.

B- Une nature endormie à l’image du jeune homme

Au vers 23 et 24 s’installe un jeu de personnification avec « nature amoureuse » à la rime mais qui grâce à l’enjambement crée un effet de surprise puisqu’elle dormait.

Au vers 24 la personnification « dans les grands bois sourds » répété vers 34 montre que la surdité est l’incapacité des bois (et donc du jeune homme) de comprendre des signes de la nature (de la jeune fille).

C- Une nature moqueuse

La moquerie ave le jeu sur les oiseaux et l’attribution à chaque personnage. Strophe 3 et 4, 3ème et 4ème vers en échos que le merle et le rossignol.

Les rimes de la strophe 3 souligne la distance entre les jeunes gens qui n’écoutent pas le même animal.

Dans la strophe 4 on ressent l’opposition du chant : harmonieux pour Rose ‘’ chantaient ‘’ et affreux pour Hugo ‘’ me sifflaient ‘’.

Vieille chanson du jeune temps, conclusion :

Dans ce poème, Victor Hugo aborde un aspect de la poésie amoureuse rarement traité : l’inexpérience malheureuse. Il montre sa maladresse passée, son ignorance des codes amoureux. Le jeune homme, pas très adroit et incapable de comprendre les signes de la jeune fille manque cette rencontre. Même la nature semble rire de lui. Hugo écrit donc un poème léger, moquant

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