Victor Hugo - le rôle de l'écriture
Par Stella0400 • 23 Avril 2018 • 1 626 Mots (7 Pages) • 610 Vues
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Ce texte a surement dû faire réagir les gens lettrés et sans doute faire agir le peuple. La révolution nous le prouve grâce à la devise « Liberté, égalité, fraternité » les trois idées principales de leur combat.
Maintenant nous allons nous attarder sur un deuxième texte de Voltaire, il s’agit d’un article dans le Dictionnaire philosophique portatif, il est nommé « Guerre » et est écrit en 1764.
Cet article accuse non seulement la guerre mais principalement le clergé. Dans cet article Voltaire est très direct et froid. Il met à plat la religion, écrit tout ses défauts sans ironie, sans même essayer de camoufler les choses. Voltaire accuse le clergé et non vraiment la religion, nous le voyons dans la citation suivante : « La religion naturelle a mille fois empêché des citoyens de commettre des crimes. Une âme bien née n’en a pas la volonté, une âme tendre s’effraye ; elle se représente un Dieu juste et vengeur. Mais la religion artificielle encourage à toutes les cruautés qu’on exerce de compagnie, conjurations, séditions, brigandages, embuscades, surprises de villes, pillages, meurtres ».
Nous voyons la révolte qu’à Voltaire envers les hommes. Le fait qu’il soit aussi froid et aussi direct est dû surement au fait qu’il veut faire comprendre aux lecteurs les problèmes qui existent et qu’il faudrait changer les choses. Il donne l’impression de ne plus croire en l’humanité, nous le voyons à la citation suivante : « Que deviennent et que m'importent l'humanité, la bienfaisance, la modestie, la tempérance, la douceur, la sagesse, la piété, tandis qu'une demi-livre de plomb tirée de six cents pas me fracasse le corps, et que je meurs à vingt ans dans des tourments inexprimables, au milieu de cinq ou six mille mourants, tandis que mes yeux, qui s'ouvrent pour la dernière fois, voient la ville où je suis né détruite par le fer et par la flamme, et que les derniers sons qu'entendent mes oreilles sont les cris des femmes et des enfants expirants sous des ruines, le tout pour des prétendus intérêts d'un homme que nous ne connaissons pas ? ». Cette citation est sans doute la plus importante de tout l’article, il exprime la pensée et la révolte de Voltaire qui vit et subit l’injustice de l’humanité.
Vu le franc parlé de ce texte, cela a dû faire réagir les lecteurs. Ce texte nous mène à la réflexion de l’existence humaine qui se détruit. Il nous fait réfléchir à toutes les injustices que nous faisons subir à nos semblables et que nous sommes loin de l’égalité que nous devons avoir entre nous.
Ces différents textes ont sans aucun doute possible fait changer les choses. Mais je pense qu’ils ont surtout fait réagir les gens lettrés et non pas le « petit » peuple. Dans tout les cas, tous ces écrivains voulaient que le peuple agisse mais je pense qu’il a surtout réagi. Du moins il a réfléchit et surement pris conscience de tout ce qui se passait, sinon comment serions-nous arriver à des révolutions ? L’écriture a tout de même une fonction de faire agir. Les écrivains agissaient et les lecteurs réagissaient. Donc nous pouvons conclure que la fonction de l’écriture dépend de la place où l’on est : si nous sommes écrivains, écrire c’est agir, si nous sommes lecteurs, l’écriture est réagir et réfléchir.
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