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Situation clinique

Par   •  5 Décembre 2018  •  2 288 Mots (10 Pages)  •  497 Vues

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« Ses soins sont consciencieux, attentifs et fondés sur les données acquises de la science »

Article R.4312-12; Continuité des soins

« Dès lors qu’il a accepté d’effectuer des soins, l’infirmier est tenu d’en assurer la continuité »

Article R.4312-13; Information du patient

« L’infirmier met en oeuvre le droit de toute personne d’être informée sur son état dans le respect de ses compétences professionnelles »

« Cette information est relative aux soins, moyens et techniques mis en oeuvre, à propos desquels l’infirmier donne tous les conseils utiles »

Article R.4312-19; Prise en charge de la douleur

« En toutes circonstances, l’infirmier s’efforce, par son action professionnelle, de soulager les souffrances du patient par des moyens appropriés à son état et l’accompagne moralement »

Article R.4312-41; Partage d’informations

« L’infirmier communique au médecin toute information en sa possession susceptible de concourir à l’établissement du diagnostic, ainsi que de permettre la meilleure adaptation du traitement ou de la prise en charge »

Décret n°2016-1066 du 3 août 2016 - Article 2

« En toutes circonstances, le médecin doit s’efforcer de soulager les souffrances du malade par des moyens appropriés à son état et l’assister moralement. Il doit s’abstenir de toute obstination déraisonnable et peut renoncer à entreprendre ou poursuivre des traitements qui apparaissent inutiles, disproportionnés ou qui n’ont d’autres effet que le maintien artificiel de la vie »

Article L.1111-4

Lorsque la personne est hors d’état d’exprimer sa volonté, la limitation ou l’arrêt de traitement susceptible d’entrainer son décès ne peut être réalisé sans avoir respecté la procédure collégiale mentionnée à l’article L.1110-5-1 et les directives anticipées ou, à défaut la famille ou les proches, aient été consultés. La décision motivée de la limitation ou d’arrêt de traitement est inscrite dans le dossier médical.

L’équipe à organisé une réunion collégiale dans le but de trouver une issue à cette situation, ils donnent leurs point de vue, émettent leurs propositions.

Charte du patient hospitalisé - Article 8

« La personne hospitalisé est traitée avec égard »

Le deuil

On entend par deuil la perte d'un être cher, d'un animal aimé, d'un objet ou d'une situation fortement investie, d’un état ou d’une idée auquel on est attaché. Le deuil représente aussi le cheminement que connaît la personne exposée à cette perte jusqu'à ce qu'elle réapprenne à vivre en l'absence de l’objet perdu. En soi, le deuil est un processus normal et universel auquel nous avons été, nous sommes ou serons tous un jour confrontés. La résolution du deuil se fait par étapes successives: le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l’acceptation.»

Elisabeth Kühler-Ross

Dans cette situation, le deuil est défini comme le changement brusque de l’état de santé de Mme G. Rachel. Le mari de Mme G. Rachel a été confronté au déni « après une longue phase d’incompréhension puis de déni » il a finalement accepter la situation dans laquelle se trouvait sa femme « … son mari accepte le diagnostic »; contrairement à la mère de G. Rachel, qui elle refuse son angoisse et la peur de perdre son enfant, elle tente de faire constater des signes d’amélioration de sa fille au personnel, imperceptibles par l’équipe sauf l’infirmière 2 qui partage le même avis.

Le conflit

« Etymologiquement, du latin confligere: (se) heurter et « conflictus »: choc. (…) Rencontre, heurt de forces physiques, sociales, psychiques, de représentations, de sentiments ou d’idées, d’intérêts contraires, opposées, mais sans être nécessairement contradictoires. »

Il y a conflit entre la mère de G. Rachel et son amie médecin sur les éventuelles directives anticipées orales laissé par la patiente. Les propos se contredisent mais on remarque que le mari confirme les choix de sa femme.

Il y aussi un désaccord entre les infirmières sur la marche à suivre et la décision à prendre en ce qui concerne les soins et la dignité du patient.

Dignité / Principe d’humanité

« Chaque personne est unique dans sa destinée et dans son histoire, comme elle l’est dans son être biologique. La déclaration universelle des droits de l’homme affirme, de son côté le caractère indéniable de la dignité de toute personne humaine: en conséquence, aucune atteinte somatique, ni mentale ne peut « dégrader » quoi que soit de la dignité d’une personne en fin de vie. Mais inversement la conception que la personne a de sa dignité doit être respectée. »

Selon le mari, Mme G. Rachel « était opposé à ce que son fils est une mère « légume » », cela montre que la patiente voulait mourir dignement au lieu de vivre dans un état végétatif.

Personne de confiance

Art R4312 du CSP: « Si le patient est hors d’état d’exprimer sa volonté, l’infirmier ne peut intervenir sans que la personne de confiance, ou la famille, ou a défaut un de ses proches ait été consulté. »

Mme G. Rachel n’a pas eu la possibilité de choisir une personne de confiance au moment de son hospitalisation car elle était hors d’état d’exprimer ses volontés. Dans cette situation, s’il y avait eu une personne de confiance, cela aurait facilité la prise de décision.

Fin de vie

La loi Léonetti « interdit l’obstination déraisonnable, renforce les droits du patient et rend collégiale la décision sur l’arrêt du traitement. Cette loi dit qu’il faut que toute personne quelque soit son âge puisse bénéficier de soins palliatifs, n’importe quel patient qui nécessite une prise en charge pour améliorer son confort est en droit de l’exiger. La loi a rappelée une interdiction majeure qui est celle de l’obstination

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