Montaigne " L'éducation idéale "

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Après sa dénonciation, Montaigne tente de démontrer que son idée d'éducation humaniste, inspiré de l'antiquité, est la plus noble, la plus respectueuse et le plus efficient.

Bien que Montaigne soit en avance sur son temps, pour répondre à sa question sur l'éducation idéale, il s'appuie sur des idées et des textes de l'antiquité. Dans l'extrait, deux hommes sont cités « Quintilien » et « Speusippe ». Quintilien, orateur du 1er siècle, est originaire de la péninsule ibérique. On lui doit notamment la mise en évidence de la mauvaise influence, de la violence et de la cruauté, sur le caractère et le développement des enfants (l.28 « Ajoutons ce que Quintilien a très bien remarqué à ce propos, que cette impétueuse autorité engendre de dangereuses conséquences »). Cette idée est largement reprise dans les écrits de Montaigne, ici il s'y réfère directement. Pour ce qui est de Speusippe, il est philosophe et neveu de Platon. Il succède a ce dernier, à la tête de son Académie. Dans le texte, Montaigne reprends les mêmes références mythologiques que Speusippe pour son Académie (l.32 « J'y ferais représenter la joie, l'allégresse, et la Flore et les Grâces, comme le fit en son école le philosophe Speusippe. »).

Dans ce texte, Montaigne expose ses idées sur l'éducation idéale. Il nous donne des informations sur les outils qu'il pense être bon pour les enfants, comment et pourquoi il faut les suivre. Il critique également le système et les professeurs. Montaigne prends soin de rendre son texte argumentatif pour pouvoir comprendre son propos. Il s'inspire de l'antiquité, ce qui nous rapproche d'un autre texte, sur le même sujet : Gargantua de Rabelais.