Madame bovary

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• Tout le monde s’y attend sauf pour le Dessert

• « Crème jaune » : pas appétissant, on ne sait pas de quoi il s’agit.

• « On avait été cherché » : expression paysanne

• Il n’ya pas d’élégance dans le mariage contrairement au mariage raffinés où l’on danse

• l.21 à 23 : activités des campagnards

• « Ils ruaient, se cabraient… » : Énumération à rythme ternaire qui insiste sur la course effrénée des gens qui veulent rentrer chez eux → registre épique à partir de la ligne 25. La description débute avec un espace clos avec des détails sur la table jusqu’à une vision plus élargie sur la campagne normande

C’est donc une scène de repas en Province tout à fait ordinaire et nous donne ainsi l’effet de réel.

- Satirique :

• Ironique :

- celui qui parle est un rural, vient de la campagne² « jolie cochon de foie », d'où les critères qui concernent plus l'abondance que l'élégance.

• Vision globale de la noce avec l’emploi de « on » : pas de description, le narrateur donne un point de vue généralisé ce qui nous laisse penser que les convives se comportaient tous de la même façon.

• Parallélisme à la ligne. 23 entre les chevaux et les gens qui ont beaucoup mangé, le narrateur rapproche les invités aux animaux et donc les rabaisse

•Hyperbole « jusqu’aux naseaux » : exagération qui montre l’absurdité et le ridicule du comportement des invités.

• Remplir les vers à ras bord reflète un manque d’éducation des convives.

- Visée du texte : critiquer la médiocrité des campagnards

- Vision de l’auteur : Le monde romantique et sentimental, peuplé d’être incapables de s’inscrire dans la réalité de la société

Conclusion :

On assiste ici à une scène ou la nourriture est l’attraction principale alors qu’elle ne devrait pas l’être, aucun intérêt porté aux mariés ce qui n’est pas normal dans la description d’un mariage. Nous avons bien affaire à un mariage rural, ou le comportement des invités ne correspond pas à ce qu’il devrait être dans un mariage. C’est grâce à cela que Flaubert met en place sa vision « médiocre » de la société rurale, qui essaye d’imiter la bourgeoisie mais n’y arrive pas. Madame Bovary qui rêvait d’un mariage mondain et chic n’a eu le droit qu’à un mariage médiocre et dépourvu de la « magie ».

Problématiques possibles avec leurs plans possibles :

- Dans quelles mesures le repas de mariage de Charles et d’Emma est-il une peinture des mœurs de Province ?

- Dans quelle mesure ce texte est-il réaliste ?