Lorenzaccio de Alfred de Musset, résumé
Par Plum05 • 10 Février 2018 • 3 375 Mots (14 Pages) • 916 Vues
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Acte 2 :
Scène 1 : Chez les Strozzi. Philippe, dans son cabinet, trouve cela honteux que 10 hommes ont été bannis, notamment Maffio, dont sa sœur rie de lui. Ses deux fils, le prieur Léon et Pierre entrent et parlent de ce qui s’est passé à la foire de Montolivet avec Julien Salviati par rapport à Louise. Pierre est tellement hors de lui qu’il manque de respect à son frère.
Scène 2 : Le commissaire apostolique, Valori, parle de la religion avec Lorenzo. Arrive Tebaldeo Freccia, un peintre peu connu qui peint la religion. Valori veut qu’il travaille pour lui et qu’il peigne ses rêves. De plus, il trouve qu’il a du talent. Lorenzo veut que Tebaldeo peigne une courtisane (Mazzafirra) nue, mais ce dernier, bien trop religieux et respectueux, refuse et trouve que Lorenzaccio se moque de lui. Il dit que s’il est capable de peindre Florence, une misérable ville, il peut très bien peindre une courtisane. Mais Tebaldeo considère Florence comme sa mère et ne la quittera pas même s’il sait qu’elle est pleine de danger. Il ajoute qu’il ne connait personne donc qu’il n’y a pas de raison qu’on veuille le tuer. Lorenzo veut lui faire peindre le lendemain une œuvre pour le jour de ses noces.
Scène 3 : Chez la Marquise de Cibo, le Cardinal est venu la confesser par rapport à la lettre du Duc. La Marquise pense que son confesseur veut tout raconter à son mari. Elle ne sait pas si elle aime le Duc ou non.
Scène 4 : Au palais des Soderini, Cattina veut lire l’histoire de Rome, que Lorenzo s’empresse de raconter sous son image sanglante et dévalorisante des femmes. Marie explique à son fils qu’elle a songé à lui quand il était encore jeune et passionné de ses livres. Elle raconte qu’elle a vu son « Lorenzino » d’autrefois qui lisait près de la lampe. Lorenzo veut voir son spectre ce soir. Son oncle, Bindo Altoviti, et le bourgeois Baptista Venturi viennent voir Lorenzo afin de savoir s’il s’est vraiment évanoui à la vue de l’épée. Lorenzo se moque un peu de Venturi mais son oncle le remet à sa place et lui demande de le respecter. Bindo veut en finir avec le traité de capitulation passé avec l’Allemagne. Il veut que les républicains le suivent, dont Lorenzo. Le Duc vient voir Lorenzaccio en personne. Ce dernier en profite pour dire que son oncle Bindo veut être ambassadeur à Rome et que Venturi, dont l’affaire de soir ne fonctionne pas bien, souhaite avoir les armoiries du Duc. Ces derniers « vœux » exaucés, les deux hommes s’en vont, laissant Alexandre avec « Renzino ». Le Duc regarde par la fenêtre et voit la tante de Lorenzo, Catherine, qu’il veut inviter à souper car il la trouve belle. Son cousin lui dit qu’elle ne sera pas facile à avoir. Lorenzo veut aller voir les bannis qui se réunissent chez Strozzi pour manger. Il veut gagner leur amitié.
Scène 5 : Dans une salle du palais des Strozzi, Philippe et le prieur parlent de la réaction de Pierre face aux propos tenus par Salviati vis-à-vis de Louise. Philippe pense que son fils est parti se venger. Donc il est possible qu’il soit mort. Philippe se rend compte qu’il aurait dû agir quand quelqu’un avait besoin d’aide. Pierre arrive couvert de sang car avec l’aide de son frère Thomas et François Pazzi (un seigneur républicain), il a tué Salviati. Lorenzo lui dit qu’il est aussi beau que la vengeance. Pierre trouve Lorenzaccio misérable. Il raconte à son père qu’il n’a pas à se cacher car il a juste vengé son honneur.
Scène 6 : Au palais du Duc, Tebaldeo est en train de peindre le portrait du Duc torse nu. Lorenzo admire la cotte de mailles à son cousin. Il cherche sa guitare qu’il ne trouve pas et pendant ce temps, la cotte de mailles à disparue. Lorenzaccio a parlé du Duc et l’en informe. Giomo doute sur Lorenzo mais continue de chercher.
Scène 7 : Devant le palais, Salviati crie pour appeler le Duc. Il est gravement blessé et raconte que les Strozzi lui ont fait cela car Julien leur aurait dit que Louise était amoureuse du Duc. Ce dernier va les mettre en prison pour les faire pendre.
Acte 3 :
Scène 1 : Dans la chambre de Lorenzo, le spassadin (homme d’arme) Scoronconcolo entraine son maitre aux armes. Ce dernier a voulu créer une mise en scène mais il s’avère qu’il est très agressif à tel point qu’il s’évanoui. Scoronconcolo veut se débarrasser de l’ennemi de son maitre car il l’a gracié dans le passé et qu’il a remarqué que quelque chose n’allait pas. Lorenzo veut tuer Alexandre. Scoronconcolo n’est pas encore au courant mais s’y engage.
Scène 2 : Au palais des Strozzi, Pierre enrage de ne pas avoir fini Julien. Philippe essaie de raisonner son fils pour qu’il n’aille pas chez les Pazzi pour conspirer contre les Médicis. Au final, Philippe part avec son fils car il veut également accomplir le rêve de sa vie : renverser les Médicis.
Scène 3 : Dans une rue, Pierre et Thomas se font arrêter par des officiers Allemands sur ordre du Duc. Tout le monde, même les bourgeois, défendent les Strozzi. Pierre et Thomas ne comprennent pas pourquoi ils sont arrêtés. Pierre est convaincu qu’on va les libérer aussitôt arrivés chez les Huit. Philippe s’apitoie sur son sort. Il veut se rendre chez les Pazzi car lui aussi ne veut plus des Médicis. Lorenzo décide de tuer Alexandre. Il explique que depuis le jour où son cousin lui a pris sa place sur le trône, Lorenzo a toujours eu envie de le tuer. On apprend que ce dernier a été très affecté et blessé par Alexandre. On comprend donc pourquoi il a vraiment envie de le tuer. Philippe voit Lorenzo comme un mépriseur d’hommes mais qu’il est honnête. Lorenzaccio se voit comme l’ombre de lui-même depuis qu’Alexandre est là.
Scène 4 : Au palais Soderini, Catherine lit un message d’amour qu’elle a reçu du Duc. Elle n’en revient pas car elle pensait qu’il aimait la Marquise de Cibo.
Scène 5 : Chez elle, la Marquise a fait sa plus belle toilette pour accueillir le Duc. Entre le Cardinal qu’elle va faire sortir aussitôt car elle prétend attendre une amie.
Scène 6 : Dans son boudoir, la Marquise parle au Duc de ses sentiments. Ce dernier dit que ce ne sont que des mots. La Marquise lui explique que s’il tient vraiment à son peuple, il doit lever l’épée contre l’Empire Allemand afin de faire disparaitre le trait passé avec lui. Alexandre pense qu’elle ment quand elle raconte que le peuple le déteste. La Marquise dit que le Duc n’a pas de cœur. Le peuple considère Alexandre comme la peste. Ils décident de s’entretenir ensemble demain car le Duc doit aller chasser.
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