Les valeurs dans Les Faux Monnayeurs
Par Ramy • 2 Novembre 2018 • 1 275 Mots (6 Pages) • 409 Vues
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N’apprend pas aux adolescents à penser par eux-mêmes.
La religion :
Considération d’Édouard sur l’incapacité des protestants à se remettre en question.
Rachel : sacrifiée à la cause familiale.
Laura : mal mariée par maque de dot.
Sarah : on pressent un avenir décevant
Armand : cynisme désespéré
La Pérouse : « Le diable et le bon Dieu ne font qu’un »
Institution de la famille
Profitendieu : Adultère de la mère qui provoque la naissance d’un bâtard/ Union maritale factice qui ira jusqu’à sa dissolution.
Molinier : Père qui a une maîtresse, union reposant uniquement sur la vertu résignée de Pauline.
Douviers : Mariage de Laura sans amour.
La Perouse : Haine entre les deux époux, se déchirant et courant au désastre.
Passavant : Le père qui vient de mourir est jugé par le fils comme un homme odieux auprès des siens.
La famille est vécue à l’époque de Gide comme un modèle de conservatisme et d’hypocrisie.
Selon Édouard : « l’égoïsme familial..à peine un peu moins hideux que l’égoïsme individuel ».
Les relations amoureuses
Elles sont nombreuses et variés.
Il y a une présence de valeurs négatives.
Le mensonge, la tromperie, les fausses apparences.
But de la relation amoureuse : Intérêt ou confort conjugal et/ou plaisir sexuel.
Fluctuation de ces affinités amoureuses
Edouard aime Laura puis Olivier, puis Caloub.
Laura aime Edouard mais aussi Douviers, Vincent et Bernard.
Vincent aime Laura puis Lilian.
Bernard s’attache à la fois à Laura et à Sarah.
Passavant s’intéresse à Vincent puis à Olivier, à Ghéridanisol, à Armand.
Les couples ne vont pas bien !
La prostitution
Les adolescents ont des relations avec les prostituées.
Considéré comme un état de fait minimisé, et non comme un délit visant la morale.
=Fausse monnaie du mariage.
Le recours à la prostitution conforte la légitimité du mariage.
La confusion des sentiments :
Bernard :
Ami amoureux d’Olivier.
Amoureux fou et platonique de Laura.
Amant sans suite de Sarah.
Jalousie :
Sentiment qui apparaît à plusieurs reprises.
Les fantasmes d’Olivier dus à sa jalousie pourraient nous laisser imaginer une relation charnelle entre Édouard et Bernard.
Passavant, dénué de sincérité de vraie générosité en serait inspiré de Jean Cocteau, rival de Gide auprès de Marc Allégret.
L’amitié : Les faux amis.
Ce sont la plupart du temps, les défauts communs, voire les vices, qui semblent lier les personnages entre eux.
Besoin de reconnaissance omniprésent
Sentiment intéressé, pas nécessairement vécu également et peu sincère.
Sentiment lié à un désir sexuel.
Les amitiés s’unissent dans le vice et le mal.
Elles ne recherchent pas l’égalité mais plutôt l’affirmation d’une supériorité ou la satisfaction d’un intérêt.
=Symbole d’une société dégradée.
Georges avec l’aide de Ghéridanisol fait croire à Boris qu’il est son ami et l’entraînera jusqu’au suicide.
Bernard s’insinue peut être par jalousie, entre Édouard et Olivier, et usurpe sa place.
Il y a un dévouement d’Édouard suspect : Il semble à la recherche d’idées pour son roman.
L’amitié est un moyen de se libérer des liens du sang, de l’éducation et de contester l’ordre naturel et social.
La véritable « amitié » est celle de Bernard et Olivier.
Elle est dominée par Bernard : Il se montre direct, confident attentif, respectueux de la différence que marque Olivier.
Il sera consterné par l’enlaidissement de son ami sous l’effet de la jalousie.
Il n’essaie âs de dire à Olivier qu’il se trompe : Il lui dit clairement qu’il n’est plus lui même.
L’amitié de Bernard est donc dans arrière pensée, généreuse, ouverte, prête au partage pour le bonheur de son ami.
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