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Les philosophes des Lumières

Par   •  26 Décembre 2017  •  910 Mots (4 Pages)  •  467 Vues

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Les valeurs des philosophes des Lumières

Philosophe au XVIIIème siècle = auteur qui propose un système abstrait pour répondre à des interrogations universelles et théoriques. (ainsi, Platon au IVème siècle avant J.-C. fonde la théorie de l'idéalisme).

Au XVIIIème siècle, les philosophes sont ce que l'on appellerait maintenant des intellectuels : ils participent aux débats de la société, qu'ils veulent réformer ; leur but ne consiste pas à établir des théories abstraites, mais à favoriser le progrès de la société. La diffusion des connaissances doit servir le progrès social (entreprise de l'Encyclopédie).

En France, les grands noms des Lumières sont : Montesquieu (L'Esprit des Lois, Lettres Persanes), Diderot (fondateur avec d'Alembert de l'Encyclopédie), Voltaire, Rousseau (Contrat social).

Les valeurs défendues par les philosophes des Lumières sont essentiellement éthiques (elles concernent la vie des hommes en société, d'où l'importance accordée à la question de l'altérité) : la liberté et la justice sont les plus importantes.

Ces valeurs éthiques sont servies par des valeurs intellectuelles : la raison et la connaissance.

Emmanuel Kant résume l'esprit des Lumières par une formule« Ose connaître ».

Les philosophes luttent contre des contre-valeurs qui s'opposent à leurs valeurs : le despotisme ou tyrannie, l'obscurantisme (associé à la superstition et au fanatisme), l'injustice sociale.

Tous les philosophes veulent réformer la société en vue du bonheur humain. Si certains sont déistes comme Voltaire ou Rousseau, d'autres athées comme Diderot, tous s'accordent pour rechercher le bonheur sur terre et non plus dans l'au-delà, dans le paradis promis par l'Eglise.

L'Encyclopédie

L'Encyclopédie est le concentré des combats menés par les philosophes des Lumières.

D'abord conçue pour être le prolongement français de Cyclopaedia, ouvrage de l'anglais Chambers (1742), elle dépasse rapidemennt les dimensions du projet initial. Alors que l'œuvre devait compter huit volumes de textes, deux volumes de planches et cinquante-cinq collaborateurs, elle rassemble finalement dix-sept tomes de textes, onze tomes de planches, cent-soixante auteurs et soixante mille articles.

Elle devient ainsi une plate-forme d'expression pour les penseurs de toute l'Europe, ce qui lui vaut la censure politique et religieuse, et à Diderot son emprisonnement pendant quelques mois.

Le frontispice de l'Encyclopédie est un tableau riche et allégorique, qui illustre la métaphore des Lumières. Il reprend une tradition picturale antique, qui consiste à représenter les idées et les valeurs par des personnifications dotées d'attributs précis, les allégories. Au sommet de l'ensemble pyramidal formé par ces allégories se trouve celle de la connaissance, associée à une lumière irradiante.

L'image est ainsi une revendication des valeurs et intentions des philosophes des Lumières.

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