Les lettres persannes cas

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qu’il est un fervent croyant . Il critique tout mais surtout en effet la critique de la religion est bien plus présente chez Usbek que chez Rica .Il aime l’art et la défend contre Réhdi car il pense que c’est le fondement des pays même . Vers la fin du roman il semble être pris au piège à cause de ce qui se passe en perse dans son sérail et se résous à rentrer dans son pays malgré les doutes qu’il à sur la place qu’il occupe et la peur de devenir encore plus malheureux .

Rica est un jeune homme enjoué qui est ami avec Usbek se qui le conduira à le suivre dans son voyage jusqu’à Paris . Ce jeune homme semble aimé la perse ,même si en partant il n’a rien à perdre contrairement à Usbek , en effet il aime par exemple le calme qu’il y règne comparé à l’agitation de Paris . Il ne va pas pour autant « regardé le monde par la fenêtre » mais s’y mêler . Il va essayer de comprendre les gens et ses nouvelles mentalités comme en allant par exemple à l’opéra . Il est aussi parfois gagné par la curiosité ce qui l’entraine à découvrir de nouvelles facettes d’un monde totalement inconnue pour lui .Il reste un homme de raison comme Usbek et se questionne sur plusieurs sujets importants mais de façon ironique . On ne sait rien de sa vie d’avant ce qui laisse une part d’ombre à ce personnage à part que sa mère est triste de le voir partir . Cela peut nous faire penser qu’il vivait une vie calme et paisible . Mais Rica va très vite se fondre parmi les habitants de paris en s’habillant comme eux et en faisant des rencontres . Il assiste en effet par exemple à un pique nique avec des jeunes femmes ou fait des rencontres avec des parisiens les plus cultivés . Il garde tout de même un esprit malléable et est aussi attaché a sa religion . Au fil du roman on peut voire qu’il évolue comme il le dit lui même en racontant qu’il oublie tout ce qui lui restait d’asiatique . Il est parfois émerveillé par la France et les coutumes Européennes comme on peut le voir lorsqu’il visite les Invalides . Il va vite se détacher de Usbek ce qui le mènera a lui envoyer des lettres a lui aussi . Quand viendra le temps de repartir il sera retissant et Usbek ira même jusqu’a dire qu’il a oublié sa patrie .On ne sait pas ce qui arrive à la fin , s’il repars avec Usbek ou s’il reste à Paris là ou il s’est très bien intégré .

le voyage

2. Montesquieu maintient présent à l’esprit de son lecteur le fait qu’il s’agit d’une correspondance entre des voyageurs orientaux découvrant une réalité occidentale nouvelle pour eux par différent moyens. En effet Montesquieu mélange le calendrier musulman et le calendrier chrétien, pour donner du poids à la fiction orientale et à chaque lettre il fait référence au lieu où la lettre est écrit et où elle est envoyé.Des mots inconnues des occidentaux tels que «sérail» ou «eunuque» sont employés . Mais c’est surtout la comparaison des deux mondes qui est employé ici pour maintenir dans nos esprits le fait que les deux personnages découvrent une nouvelle réalité .

3. Leur supposée découverte d’un nouveau monde est donc exprimée par une comparaison de l’ancien et du nouveau monde. En effet les épistoliers montrent les ressemblances mais aussi les différences. Par exemple les destinataires comparent les fêtes religieuses. Leur supposée ignorance se montre aussi par leur envie de tout expliquer à leurs destinataires resté en orient , puis d’argumenter .

4. Naturellement, la découverte d’un nouveau monde dépaysant pour eux leur provoque le mal du pays mais aussi une envie de découvrir comme on peut le voir chez Rica . Ils ont aussi une envie de tout comprendre et d’expliquer . Certaines coutumes choquent nos deux personnages comme la condition des femmes qui est à l’opposé de celle qu’ils connaissent . Cela amènera évidement à une critique de notre société .

Usbek et Rica sont très mélioratifs dans leur manière de décrire la France, sans doute pour éviter la censure. Ils utilisent énormément d’hyperbole. Ils utilisent aussi de manière récurrentes l’expression «les peuples d’Europe» ce qui montre qu’ils se sentent excluent , dans un pays qui n’est pas le leur et semblent pour Usbek pas très intégré .

Les procédés de la satire sur :

La religion :Usbek dans ses lettres décernés à Ibben à son frère ou encore à des représentants religieux en Perse critique la religion catholique . En effet Montesquieu se sert de son personnage pour la critiquer quel qu’elle soit . Ainsi Usbek enchaine méthodiquement les questions sur les principes de la religion et leurs utilité comme on peut le voir lettre XVII . A la lettre XXIX il dévalorise la religion catholique tout comme à la lettre XLVI ou il exagère aussi . Il dénonce aussi le célibat des prêtres et les qualifie de personnes avares Montesquieu veut ainsi montrer l’absurdité de la religion mais aussi leurs dogmes quelque fois stupides et appelle à la tolérance .

La condition des femmes : Rica et Usbek lorsqu’ils arrivent à Paris doivent faire face à une autre culture comme on peut le voir avec la condition des femmes qui est à l’extrême opposé de ce que les deux personnages connaissaient . Usbek lui ne trouve que des défauts aux femmes qui vivent à Paris comme il le met en avant lettre LXVII avec des exagérations ou les répétitions de l’expression « on badine » qui est propre aux femmes . Rica quand à lui montre comment elle se jouent des hommes à leur insu pour obtenir une part de pouvoir comme il nous le montre lettre CVII. Montesquieu montre aussi aux lecteurs de quel façon traité les femmes en Perse par le biais du personnage du premier eunuque . Ce personnage déteste les femmes du sérail et montre comment elles sont retenus captives sous l’emprise d’un homme qui est parti depuis longtemps . Ainsi Montesquieu montre deux visions bien distinctes de la femme qu’il critique toutes les deux .

La politique : Montesquieu offre au lecteur une caricature du roi surpuissant que tout le monde idolâtre du fait qu’il a été choisi par dieu. La critique de la monarchie lors de la mort du roi ,mais aussi à la lettre CII quand il parle de l’Europe et de ses gouvernements, est très présente. Usbek se questionne aussi sur les lois lettre LXXVI tout comme Rica lettre C et du fonctionnement de l’état qui à l’air désorganisé par le surplus de tribunaux de justice , de décisions à prendre , de querelles inutiles entre différentes parties et surtout par la succession rapides des membres du gouvernement comme Rica le fait savoir lettre CXXXVIII.