Les fêtes galantesà - Verlaine
Par Plum05 • 4 Avril 2018 • 1 892 Mots (8 Pages) • 820 Vues
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A la promenade est le cinquième poème du recueil Fêtes galantes. Il est composé de cinq quatrains en décasyllabes, aux rimes embrassées. On observe deux mouvements différents dans ce poème : le poète dresse d’abord une vue d’ensemble du décor puis un plan rapproché représentant une petite scène de comédie amoureuse. On retrouve dans ce poème les thèmes privilégiés par Verlaine : l’amour, la galanterie, la nature et les références artistiques. Dans les deux premiers quatrains, Verlaine nous décrit le cadre : un décor champêtre, ici un parc bien entretenu formé d'une allée de tilleuls, d'un bassin d'eau. Verlaine à la façon d'un peintre ajoute à son décor des jeux d'ombre et de lumière. Le poète nous fait une présentation progressive des personnages qui se fondent dans le décor. Verlaine à la façon d'un peintre ajoute à son décor des jeux d'ombre et de lumière. [pic 4]
J’ai choisie ce poème car il rentre dans le thème de la nature et car j’aime la façon dont Verlaine nous décrit et intègre ses personnages dans le milieu naturel.
A La Promenade est une peinture du début de l'impressionisme que l'artiste français Pierre-Auguste Renoir fit en 1870. Cette huile sur toile représente un jeune couple qui se promène dans un sentier d'une région boisée. J’ai choisie de relier cette peinture à ce poème car on retrouve la galanterie présente du poème sur ce tableau notamment avec le fait de se donner la main et la réaction de la jeune femme. On retrouve également le jeu de séduction et la légèreté également présente dans l’écriture de Verlaine. De plus il y a aussi un environnement naturel, cependant il n’est pas structuré comme dans les fêtes galantes où il s’agit la plupart du temps de parc, ici les personnages se retrouvent dans une forêt.
Les coquillages
Chaque coquillage incrusté
Dans la grotte où nous nous aimâmes
A sa particularité.
L'un a la pourpre de nos âmes
Dérobée au sang de nos coeurs
Quand je brûle et que tu t'enflammes ;
Cet autre affecte tes langueurs
Et tes pâleurs alors que, lasse,
Tu m'en veux de mes yeux moqueurs ;
Celui-ci contrefait la grâce
De ton oreille, et celui-là
Ta nuque rose, courte et grasse ;
Mais un, entre autres, me troubla.
Les coquillages est le neuvième poème du recueil Fêtes galantes. On retrouve une nouvelle fois dans le titre les références à la nature. Verlaine fait une description très précise de chaque coquillage. On retrouve une métaphore entre la grotte et l’amour qui associe la nature au sentiment amoureux. À première vue, tous les coquillages sont les mêmes, mais si on les regardait de près, on verrait que chaque coquillage est très différent ce qui est semblable à l’amour. Chaque coquillage renvoie explicitement à une caractéristique physique ou morale de la femme, sauf le dernier, qui est plus troublant. [pic 5]
J’ai pris ce poème car i rentre dans le thème de la nature mais aussi car j’apprécie la façon dont Verlaine représente l’amour à travers les coquillages.
J’ai choisie de comparer ce poème à cette peinture car je trouve qu’elle est très représentative. Le tableau représente un coquillage en forme de femme cela fait référence au poème car le personnage rapproche les formes des coquillages avec des parties du corps d’une femme. En se basant sur l’idée de l’amour dans le poème on pourrait considérer que la femme du tableau représenterait une allégorie de l’amour. Ce tableau me fait aussi penser à l’histoire de Vénus à laquelle Verlaine fait souvent référence dans ses poèmes.
(Références du tableau non indiquées)
En bateau
L’étoile du berger tremblote
Dans l’eau plus noire et le pilote
Cherche un briquet dans sa culotte.
C’est l’instant, Messieurs, ou jamais,
D’être audacieux, et je mets
Mes deux mains partout désormais !
Le chevalier Atys, qui gratte
Sa guitare, à Chloris l’ingrate
Lance une oeillade scélérate.
L’abbé confesse bas Eglé,
Et ce vicomte déréglé
Des champs donne à son cœur la clé.
Cependant la lune se lève
Et l’esquif en sa course brève
File gaîment sur l’eau qui rêve.
En bateau est le treizième poème du recueil Les Fêtes galantes. Ce poème, est formé de cinq tercets écrits en octosyllabes. On retrouve le thème de la rencontre amoureuse, du jeu de la séduction déjà présent dans d'autres poèmes des Fêtes galantes. Verlaine fait référence à la déesse de l’amour, Vénus à travers la nature. Ce poème peut évoquer des jeux libertins du 19ème siècle même si le contexte est celui du 17ème siècle. On retrouve plusieurs éléments naturels tels que « l’étoile du berger ». Le climat du rêve termine aussi le poème, avec l’eau qui rêve et un paysage représentatif de l’état d’âme de Verlaine. Le rêve serait donc communiqué par la nature.
J’ai choisie ce poème car il rentre dans le thème de la nature mais aussi car je trouve intéressant la façon dont Verlaine associe le rêve à la nature.
[pic 6]
J’ai choisie d’illustrer ce poème avec le tableau Fête à Rambouillet de Jean Honoré Fragonard. Dans cette peinture on retrouve l’atmosphère festive des Fêtes galantes avec l’attitude des personnages se trouvant sur un bateau. Il y aussi une ambiance libertine également présente dans le poème. De plus, Fragonard nous peint un magnifique décor naturel aussi présent chez Verlaine.
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