Nevermore - Paul Verlaine

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dans la dernière strophe par les exclamations élégiaques dont un est l’interjection "Ah!", qui correspond à un soupir contenant toute l’ambiguïté du bonheur revécu et perdu. Et pour montrer ce bonheur revécu et perdu, Verlaine embellit la période de sa vie dont il parle, par une métaphore "les premières fleurs" pour désigner son premier amour. Les fleurs évoquent en effet le printemps et laisse le poème se terminer sur une note plus joyeuse que l’automne au début du poème. Les émotions de l’auteur pour ses souvenirs d’Elisa, s’évoluent donc au cours du poème.

Ensuite nous aborderons sur des souvenirs obsessionnel bien vivant dans un amour platonique, un amour pur de Verlaine. D’abord, nous voyons que l’irrégularité dans la disposition des rimes (AAAA/BBBB/CCD/EDE) par rapport aux règles classiques, traduit alors l’émoi du poète. A la deuxième strophe, Verlaine se rappelle des souvenirs avec son amoureuse grâce aux pronoms tels que "nous", "elle et moi" avec "elle et moi" qui renforce le lien entre le masculin et féminin, entre Verlaine et Elisa. La vivacité ajoutée à ces souvenirs s’est faite en utilisant l’adverbe "soudain". Ces souvenirs ne correspondent pas seulement à des souvenirs bien vivants mais également des souvenirs obsessionnels. L’obsession de l’auteur se traduit par la reprise en fin du second quatrain en "sa voix" comme au début du premier tercet, il ne peut que parler de son bien aimée. Pourtant, face à la question posée par Elisa "quel fut ton plus beau jour?", avec ce "fut" le narrateur se rend compte que son plus beau jour est fini tout comme son paradis est perdu.

De l’autre côté, "Nevermore" déclare aussi les éléments d’un amour platonique. Le premier amour porte souvent une sensation unique qui amène l’homme dans le monde des merveilles. La passion vécue par Verlaine a un aspect platonique fait d’émotions visuelles ainsi auditives. L’effet visuel est mis en relief avec l’image d’un sourire discret de la belle. Quant à l’effet auditif, l’auteur a utilise le groupe "frais timbre angélique" qui nous donne une idée de son caractère angélique. Grâce aux descriptions de Verlaine, son amoureuse semble un être pur comme montre le terme "main blanche" avec la couleur blanche symbole de la pureté. Même l’adjectif "dévotement" souligne l’aspect platonique. La pudeur des sentiments des deux être est caractérisée par le seul contact entre eux deux, un baisemain. L’amour idéal est constaté par la compréhension entre les deux êtres comme se dit le vers "un sourire discret lui donna la réplique". La pureté dans une relation, pour Verlaine, ne nécessite pas beaucoup de paroles, il suffit qu’un regard ainsi qu’un sourire pour un souvenir éternel.

Conclusion

"Nevermore" de Verlaine est une élégie, un poème lyrique exprimant de la tristesse. Le souvenirs évoqués sont des souvenirs vivants, des souvenirs réels et bien évidemment des souvenirs mélancoliques d’un amour platonique. Verlaine apparaît dans un de ses premiers poèmes avec sa sensualité, sa tendresse et sa mélancolie en évoquant un amour disparu et laisse entendre toute l’inquiétude romantique qui rappelle Nerval et son poème "El Desdichado". Comme Verlaine, Nerval utilise des expressions lyriques des sentiments et il est en effet toujours hanté par ses amours perdus tout en restant un poème d’inspirtation