Les essais, Au sujet d'un enfaat monstrueux, Montaigne
Par Ramy • 2 Octobre 2018 • 856 Mots (4 Pages) • 621 Vues
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II.a. Rapport de l’Homme face au monstre
- Famille de l'enfant a une psychologie monstrueuse
- « se disaient être » l.1
- Souligne le fait que le traitement infligé à l’enfant est en décalage avec le traitement familial
- Dieu, les hommes ne voient pas aussi loin que Lui
- « Nous n’en voyons pas » l.14
- Connote un manque de clarté au regard du monstre de la part des humains
- Le monstre est issu de notre perception
- « pense » l.17
- « que nous appelons » l.10
- Insiste sur le fait que la monstruosité ne va pas plus loin que la perception et n'atteint donc pas la réelle identité.
- Par opposition au verbe "soit", qui insiste sur l'identité
II.b. Une monstruosité qui s’efface au profit de l’humanité
- Présentation du monstre avec beaucoup de détails qui adoucissent l'aspect monstrueux
- La révélation de l’aspect monstrueux de l’enfant est retardée par 2 phrases longues.
- Les éléments monstrueux sont balancés avec les éléments normaux de l’enfant « il se soutenait sous ses pieds, marchait et gazouillait à peu près comme les autres enfants » l.3-4 // « il était attaché et collé à un autre enfant sans tête » l.6
- Premier paragraphe finit par une comparaison douce « comme si un plus petit enfant voulait en embrasser un autre » l.8-9
- Mise en avant de l'humain
- Le monstre est la belle œuvre de Dieu
- Attributs divins qui qualifient aussi bien les hommes ordinaires que les monstres tels que « bon », « ordinaire » et « régulier »
- Pour Dieu, le monstre fait partie de la création au même titre que l’Homme
Conclusion :
La figure du monstre défendue par Montaigne présente une humanité qui ressort et dont la création résulte de la diversité voulue par Dieu. Montaigne tente ainsi d’inciter les hommes à changer leur perception du monstre. Il leur fait découvrir le monstre sous un autre angle et leur propose une réflexion sur la vision de l’homme par rapport à la nouveauté. Le monstre est un sujet qui est souvent repris mais qui évolue beaucoup, ainsi la figure du monstre du XVIe siècle peut être totalement différente de celle du XIXe siècle ou bien de celle de l’Antiquité (ou encore du même XVIe siècle).
Ouvertures possibles :
- Vision humaniste : qui s’oppose en presque tout au texte d’Ambroise Paré, intitulé Des monstres et des prodiges, qui, certes défend l’idée que c’est Dieu qui permet la naissance de ces monstres, mais qui les considère comme des punitions et synonymes de malheurs.
- Défend la figure du monstre : La Métamorphose écrite par Franz Kafka, où le protagoniste, homme de bon cœur et travailleur se retrouve transformé en insecte géant et répugnant et qui se retrouve confronté à la réaction de plus en plus négative de sa famille.
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