Un enfant monstrueux
Par Ramy • 1 Mai 2018 • 1 445 Mots (6 Pages) • 765 Vues
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thermes qui relativise cette normalité « à peu près » l.5
C’est un raisonnement logique qui est pourtant fondé sur un argument qui ne relève pas du rationnel
L.11 l’homme accepte l’idée de l’existence de Dieu
Michel établie la distinction mais aussi la similitude entre le divin et l’humain. Il fait appel à la culture humaniste c’est-à-dire à celui qui connait les textes anciens (citation de Cicéron l.19) et surtout qui a été bercé par une culture religieuse ou à défaut
Montaigne montre que l’enfant monstrueux appartient d’avantage à la norme qu’à l’extraordinaire -> élément positif qui le rapproche des autres enfants
Montaigne utilise l’argument de la religion pour prouver que le monstrueux à la droit d’être : il rappelle une évidence -> dieu est bon donc il ne peut condamner lui-même ce qu’il a créé même si c’est inhabituel et choquant = l.16 énumération « ordinaire et régulier »
Montaigne conclue en sous-entendant que c’est l’homme qui devrait se remettre en cause plutôt que se douter de son créateur, ce qui accentue l’ignorance de l’homme face à ce qui lui semble inconnu
L’homme s’arrête à ce qu’il voit et non à ce qu’il pourrait expliquer, si il cherché à expliquer ce qu’il découvre dans l’objectif de le comprendre alors il pourrait l’accepter comme tel -> argument d’autorité
Nous sommes dans une démonstration logique du philosophe Montaigne -> la situation de Cithéron l.19-21 est un raisonnement logique, un syllogisme : on y énonce deux proposition et on a tiré une conclusion : « tous les hommes sont mortels, hors Socrate est un homme donc Socrate est mortel »
« ceux qui est habituel est naturel, hors un enfant monstrueux n’est pas naturel »
Montaigne parvient à nous montrer l’enfant tel qu’il l’a vu lui : il efface les imperfections et nous a mené à penser comme des humanistes
2. L’essai, une argumentation personnelle
a. L’homme et dieu
2ème paragraphe -> changement dans l’utilisation des thermes, Montaigne passe du passé au présent ex : je vis + imparfait qui relate un passé ressent, imparfait de description « il était », 2ème indicatif présent « nous appelons », 3ème aussi avec la traduction de Cicéron et donc un présent au dernier paragraphe.
Opposition entre divin et profane, entre nature et contre nature
Montaigne s’oppose au discours d’Ambroise Paré
Il expose une idée révolutionnaire pour son époque : « dieu a conçu l’homme sous sa forme ordinaire mais il a aussi créé voir l.12 dans l’immensité de son ouvrage, l’infinité des formes… » -> périphrase qui désigne implicitement les monstres
Dieu serait le seul responsable, dieu est montré comme bon et sage, l’homme est obtus car il refuse d’accepter ce qu’a créé dieu
Les monstres étaient considérés comme des messagers des vengeances divines, Montaigne s’oppose donc clairement à cette vision de son temps, il rejette donc ce qui était considéré comme faisant parti de la norme
b. La réfutation de la norme
L.18 à 25 Montaigne se refaire d’abord à ce qu’il appelle d’abord la nature puis il prouve que l’homme gagnera à accepter ce qu’il considère comme « contre nature » l.14 = 7 formes, l.15 = se rattache quelque autre forme d’un même germe. Il prouve ainsi que les 2 formes appartiennent au même germe le genre humain
Montaigne regrette la norme dès le début en effet il n’utilise pas tout de suite le mot monstre puisqu’il utilise des termes de l’atténuation.
Il sublime le monstrueux, il renverse la situation de départ, le monstrueux devient mortel
Dernier paragraphe, le philosophe prouve que tout est « nature » car tout vient du « divin », i comprit ce qui nous semble bizarre.
Montaigne prouve que le monstrueux est simplement ce qui est inhabituel aux yeux de l’homme
c. Le plaidoyer pour le monstre
Ce texte est un hymne à la différence -> Montaigne relate clairement un évènement mais sans exagération
Au début du texte, il prouve que les parent eux même ne sont pas responsable de l’anomalie physique de l’enfant mais qu’il se conduise eux comme des monstres en l’exploitant
Montaigne joue sur le thème « forme » pour désigner l’ensemble des humains l.13 ce qui permet au lecteur de relativisé sa propre importance car il est juste une forme ordinaire. Montaigne distingue de manière méliorative ce qui n’est pas habituel
Montaigne est humaniste car il passe de la l.3 avec le mot « étrangeté » à la dernière ligne 23 au mot « nouveauté » ce qui signifie que nous sommes dans un texte argumentatif qui plaide en la faveur du monstrueux, il montre ainsi que le monstrueux appartient aussi au genre humain
Conclusion :
Un essai profondément humaniste qui présente l’idée personnel de Montaigne, c’est un texte qui amène le lecteur à la réflexion sur un terme universel, celui de l’apparence physique et de la norme. Il montre ici que ce qui est considéré comme contre nature peut être une source de découverte et d’ouverture sur le
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