Le Banquet Chrétien au Haut Moyen Âge cas
Par Stella0400 • 23 Mars 2018 • 1 000 Mots (4 Pages) • 618 Vues
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; c’est un petit règlement de compte qui reste dans le milieu concerné.
1.3
Le document 3 est un article de Jacqueline Lalouette, publié par la revue CLIO en 2006. Il est de type informatif. Jacqueline Lalouette éclaire le rôle des banquets politiques tenus en France par les opposants au régime de Louis-Philippe aux alentours de 1848. Mais elle éclaire surtout la place qui était octroyée aux femmes lors de ces manifestations.
Les formes de ces banquets ne laissent aucune place à l’improvisation, des invitations sont lancées et les participants sont en nombre impressionnant plus de 1 500 hommes. Il en va de même pour les quantités de nourriture, surtout constituée de viandes et poissons divers et on compte deux litres de vin par convive. Le décor est assuré par les femmes.
Les fonctions de ces banquets sont surtout politiques ; à eux seuls, ils manifestent la force de l’opposition au régime en place. Si le pouvoir s’avise d’empêcher la tenue d’un de ces festins, l’acte est alors considéré comme une censure qui peut conduire à des mouvements beaucoup plus forts comme la Révolution de 1848. Malgré les déclarations de ceux qui disent soutenir des avancées sociales et démocratiques, force est de constater que ces dernières ne concernent que les hommes, les femmes étant obligé de contempler les convives, de se taire et d’être belles.
1.4
Le document 4 est un extrait de l’essai L’Homme et le Sacré, publié en 1938 et écrit par Roger Caillois. C’est un texte argumentatif. L’auteur veut démontrer que la fête dans la première moitié du XXe siècle a perdu un peu de sa folie .Elle conserve cependant ce qui fait son essence, à savoir qu’elle reste l’espace de tous les excès permis et nécessaires : alcool, nourriture, danse et chant. Les formes de la fête en 1938 sont plus discrètes, moins éclatantes, moins collectives. Chaque groupe organise la sienne de son côté, ce qui tend à diluer les manifestations de folie débridée. Mais les ingrédients de base restent identiques : on s’enivre, on se gave de nourriture, on danse, on chante sans la moindre modération jusqu’à être malade. Les fonctions de la fête restent égale quelle que soit l’époque concernée. C’est un moment de rupture qui permet de se défouler et de transgresser tous les interdits qui jalonnent la vie quotidienne faite de contraintes sociales. On peut se livrer à toute sorte de débauches sans être jugé.
2
Même avec les années, le changement de nos styles de vie et les difficultés économiques, les fêtes d’aujourd’hui ont des similitudes avec celles d’avant. Tous les événements de la vie, qu’ils soient tristes ou joyeux sont fêtés avec excès : beaucoup de nourriture, de boissons, de chants ou danses. Ces fêtes sont un moment de déchainement collectif.
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