La poésie est-elle un moyen de fuir ou de se rapprocher de la réalité?
Par Orhan • 6 Juillet 2018 • 1 672 Mots (7 Pages) • 842 Vues
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La poésie peut cependant être perçut comme un tableau d’un peintre qui sans vouloir la fuir veut se rapprocher de la Réalité
La plupart des poètes utilisent leur poésie d’une manière à ce que l'on peut comparer à un peintre peignant le monde, avec une envie de faire figurer sur le papier comme sur la toile la réalité comme ils peuvent la voir réellement. La poésie engagé est un des ses moyen qui ont été utilisé. Dans son poème « Liberté » est représentatif de l’engagement d’Eluard contre la guerre et l’oppression, celui-ci sera parachute par des avions anglais au dessus du Maquis. « Et par le pouvoir d’un mot /Je recommence ma vie /Je suis né pour te connaître / Pour te nommer » montre bien l’engagement d’Eluard par la cause de la Resistance qui lui est chère et qui cherche à engager la population à rejoindre la Resistance. Victor Hugo fera pareil en 1856 avec son poème « Melancholia » qui dénonce le travail forcé des enfants dans les usines ou les champs. « Où vont tous ses enfants dont pas un seul ne rit » ou bien « Accroupis sous les dents d'une machine sombre », on voit bien que ce travail lui semble horrible puisque un peu plus loin il parle de bagne, d’anges et de démons « Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, », le champs lexical de la maladie, de la souffrance et de la peine accentue l’idée que cette méthode est abjecte chez le lecteur qui ouvrent ses yeux sur la réalité.
Quand dans la seconde moitié du XIXème siècle, le Parnasse fait son apparition de nombreux poètes trouvent en ce nouveau mouvement une expression du beau qui par son rythme et sa musicalité pouvait les faire s’évader. Ainsi « L’art pour l’art » comme le dira Théophile Gautier, cette poésie utilise le langage pour faire évader le lecteur sans y apporter de touche personnelle. Baudelaire écrit dans son poème « Une Charogne » de 1857, des vers descriptif caractère du Parnasse comme dans le vers 5 « Les jambes en l’air, comme une femme lubrique, / Brulante et suant les poisons » ou il écrit sans expressions des sentiments, juste une description dénué d’expression humaine. Dans son super poème « L’été » Banville nous décrira un été cruelle mais empreint d’une beauté merveilleuse « Il brille, le sauvage Été, / La poitrine pleine de roses. ». Et tous comme Gautier dans « Carmen », ces deux poèmes utilisent une description qui si belle soit-elle reste si proche de la réalité que l’on pense presque la touché. Le Parnasse est aussi un moyen du poète qui favorise l’approche et l’acceptation de cette réalité pour lui-même et son lecteur.
Si nous avons précédemment que la poésie peut être un moyen de transfigurer la réalité comme de s’en rapprocher nous pouvons aussi voir que la poésie peut- être utilisé par les deux en même temps.
Dans les années 1920, un nouveau mouvement littéraire et artistique fait son apparition, Le Surréalisme. Même si se mouvement nous fait clairement penser a un moyen de fuir la réalité, nous pouvons y voir une forme qui à lit enfaite la réalité et l’irréel. André Breton dans son poème « Femme sur la plage » nous donne un belle exemple car c’est un poème descriptif mais avec l’expression du JE, cette description prend une allure folle comme nous montre le rythme qui semble s’accentuer et nous semblons perdu, déconnecter de la réalité. Dans « Crépuscule d’été » de Desnos on a de multitudes de description appuyer sur la situation a plusieurs reprise des sens de la vue, du toucher et de l’ouïe. « Reflets »v.4, « son »v.6, « rumeur »v.10 mais cette description est tant tôt merveilleuse « Tout ici se rencontre et se métamorphose. » tant tôt oppressante, qui nous met mal a l’aise, le champ lexical de l’ombre et du crépuscule appuyant cela, Desnos nous parle de sang, de fantômes, de nuit, d’effacement « Saignant sur une vitre où des reflets s'opposent ».Ce poème devient un connecteur entre réalité et irréel.
La poésie peut être vu comme étant le reflet de son créateur, ambiguë, emprunt de dualité et en cela elle devient le reflet de toute l’âme de l’humanité. Si d'un côté saisit dans toute sa splendeur elle permet au lecteur de se rapprocher d’une certaine réalité, elle permet d'un autre côté de la fuir, de la transfigurer. Mais dans toute transfiguration, il y a une part de réalité. Et là en est toute la magie de la poésie : c'est parce qu'elle métamorphose la réalité qu'elle nous la fait mieux comprendre pour en fait s’exprimer ses essence et ses mystères. Maintenant nous pouvons nous demander si la poésie peut exister de manière plus limitative ?
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