La peste de Camus, IV - "La mort de l'enfant".
Par Ramy • 10 Avril 2018 • 675 Mots (3 Pages) • 767 Vues
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filée l22 « pliait », « craquait » l23)
L’enfant est terrifié par la peste : « recula au fond du lit dans l’épouvante » (l29), cri de terreur (qui devient unanime).
L’enfant est déshumanisé
Il a le corps d’un animal « carcasse » l22, « griffes » l76.
III. Une mort scandaleuse
La mort d’un enfant apparaît comme un scandale (« scandale » l15, « scandalisaient » l16)
La mort apparaît encore plus scandaleuse parce qu’il y a une prise de conscience de cette réalité qui était auparavant abstraite. (« abstraitement » l16 ≠ « en face » l17)
« longuement » l18 la mort es regardée minute par minute
C’est un registre pathétique qui est utilisé pour toucher le lecteur qui ressent lui aussi cette injustice. (« souffrance » l12, « agonie » l17, « innocent » l18 = cette mort douloureuse est montrée comme injuste)
« petit enfant » → fragilité montrée par l’adjectif antéposé
Le narrateur cherche à influencer notre regard avec des adjectifs qui alimentent la compassion (« frêle » l22, « mince poignet » l69, « osseuses »). Il y a toujours ce sentiments de terreur (« la terreur » = la peste l10). Des verbes utilisés à la forme négative montrent l’injustice du côté arbitraire de la peste.
L’enfant apparaît comme un martyr (rappelle du Christ avec « crucifié » l36 et « supplicié » l65). L’adjectif « grotesque » (l36) montre que pour Camus ce martyr est absurde et inutile.
Cette scène devient le symbole de l’impuissance de l’homme face à la peste.
C’est dans la lutte qu’on va pouvoir sauver les hommes.
Conclusion
Il faut lutter contre ce qu’il paraît absurde
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