Albert Camus, La Peste (1942)
Par Plum05 • 3 Mai 2018 • 925 Mots (4 Pages) • 614 Vues
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- On remarque une accumulation de pluriels.
B) La recherche d'un idéal
- « Cette recherche qui l'absorbait tout entier » → idéal = écriture du roman même « apparemment ridicule » ;
-Mais Grand fait le travail avec application
II) Un héros qui rejette la vison traditionnelle de l'héroïsme
A) Le contraire d'une épopée
- On voit ici que l'auteur se refuse a attribuer des qualitées surhumaines au personnage de Grand : « il était fatigué » ; « Patiemment, tous les soirs » ; « s'évertuait lentement » ...
A travers ces exemples, on voit bien le travail de sape, de longue haleine de Grand, il travaille pour acquérir de nouvelles connaissances, ce n'est pas inné chez lui, au contraire d'un héros qui aurait, lui, la « science infuse ».
- Le refus de l'héroïsme, c'est-à-dire la mise en avant de « l'exigence généreuse du bonheur » au niveau de l'Homme au contraire du « dépassement de soi ».
- Le refus de la dramatisation de l'action, les sentiments exprimés ne sont pas démesurés : « bon sentiments » + subordonnées relatives « qui ne sont […] ni mauvais ni exaltants. »
« un peu de bonté au cœur » qui prouve l'humanité et la générosité du personnage de Grand.
B) Le refus de l'éloquence
- On note l'opposition des messages « apitoyés » / « admiratifs » qui ne correspondent pas à la réalité, excès de langage exprimant l'incapacité de Grand à s'exprimer, à trouver les mots.
III) Une réflexion sur l'écriture romanesque
- La réflexion (qui est un clin d’œil de l'auteur) de l'auteur sur le roman ;
- Le nom de Grand qui est différent de celui d'un héros ou d'un écrivain par exemple.
- Son portrait est pathétique mais aussi à la fois touchant, ce personnage est en quelque sorte un double de Camus.
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