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La famille dans les contes

Par   •  14 Septembre 2018  •  1 531 Mots (7 Pages)  •  436 Vues

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[...] Le conte parle de la difficulté de vivre ensemble et de surmonter nos différences. Ainsi à la fin du conte, les sœurs 10 reconnaissent Cendrillon : «Alors ses deux sœurs la reconnurent [ ] Or le verbe reconnaître n'est pas anodin car il signifie également admettre la légitimité de quelqu'un ; ainsi un père reconnaît son enfant. Les sœurs admettent donc que Cendrillon est leur sœur et fait partie de leur famille Apprendre à devenir adulte La famille dans le conte permet également de faire réfléchir le lecteur sur les contraintes et l'affirmation de soi, comme le montre Bruno Bettelheim dans Psychanalyse des contes de fées1 : la famille y apparaît liée à la dynamique du passage de l'enfance à l'âge adulte. [...]

[...] Enfin, dans La Belle au bois dormant, la Belle est une mère modèle : ses enfants sont bien élevés puisque Jour est puni lorsqu'il a été méchant et qu'Aurore demande pardon pour lui ; de plus elle est prête à mourir pour rejoindre ses enfants qu'elle croit morts. Face à elle, la belle-mère est une mère monstrueuse, puisqu'au lieu d'être aimante et protectrice, elle est cruelle et dévoratrice. Le bien apparaît donc dans ces contes comme synonyme de générosité, d'équilibre, de sagesse, d'amour, et le mal comme synonyme d'excès, de jalousie et de violence. De plus, la famille est un lieu d'apprentissage qui dépasse le cadre familial car prépare aussi à la vie en société et même à la vie politique. [...]

[...] Cette ouverture à tous les possibles, qui permet contrastes et oppositions, fait de la famille un lieu non pas statique, fermé, coupé du monde extérieur, mais un lieu mouvant, un lieu d'apprentissage et de préparation à la vie extérieure, à la fois pour le héros et pour le lecteur. Bibliographie: Œuvres de Charles Perrault : PERRAULT Charles, Cendrillon ou la petite pantoufle de verre La Belle au bois dormant et Peau d’Âne in Si les fées m'étaient contées : 140 contes de fées de Charles Perrault à Jean Cocteau, Omnibus PERRAULT Charles, Contes, Flammarion, Coll. [...]

La cruauté des rapports familiaux décrits dans les contes est un trait saillant des récits.

Le mariage et le remariage[modifier | modifier le code]

Le mariage est souvent la conclusion heureuse des contes. Mais dans certains cas, la situation est toute différente : dans la Barbe bleue, il devient le cauchemar de la jeune épouse lorsqu'elle découvre les cadavres des femmes précédentes qui avaient mystérieusement disparu, dans Griselidis, l'autorité du mari est celle d'un tyran.

Les cas de remariage sont fréquents à l'époque de Perrault, en raison notamment du nombre élevé de jeunes femmes qui meurent en couche. Les belles-mères des contes se conduisent de la pire des façons envers les enfants : la marâtre de Cendrillon l'exploite comme une esclave et le père laisse faire. L'Ogresse, belle-mère de la Belle au bois dormant, ne souhaite plus qu'une chose une fois son fils éloigné : manger sa bru et ses petits-enfants à la sauce Robert !

Les parents[modifier | modifier le code]

Les parents sont au mieux irresponsables ou incapables de protéger leurs enfants. La mère du Petit chaperon rouge n'hésite pas à l'envoyer dans une forêt pleine de dangers, les parents du Petit Poucet perdent leurs sept fils dans la forêt, l'Ogre égorge ses filles par méprise. Les parents de la Belle au bois dormant oublient d'inviter au baptême la fée la plus susceptible, quant au père de Peau d'Âne, il ne montre aucun scrupule à vouloir épouser sa propre fille.

- La famille au coeur du conte

A. La famille comme cadre initialB. La famille comme moteur de l'actionC. La famille comme enjeu

II) La famille comme lieu de tous les possibles

A. Un lieu de contrastes et d'oppositionsB. Un lieu de contraintes et d'émancipationC. Un lieu d'expression féminine

III) La famille comme lieu d'apprentissage

A. Réfléchir sur la vie en familleB. Apprendre à devenir adulte C. La famille comme école de la vie

Conclusion

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