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LA QUESTION DE LA PEINE DE MORT

Par   •  8 Mai 2018  •  8 082 Mots (33 Pages)  •  821 Vues

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- Le concept de punition

La punition existe comme moyen d’infliction d’une douleur ou d’une pénalité sur un tiers, comme une réaction à une action qui est considérée comme intolérable et par la suite marquée par un crime. Utilisée comme une méthode pour maintenir l’ordre et de faire avancer l’état, la peine est un contrôle nécessaire pour une société qui est développée. Alors que la punition juridique est utilisée depuis longtemps, la pratique pose un problème moral : elle gère les délinquants d’une manière qui donne l’impression que celui qui inflige de la douleur à quelqu’un est jugé être moralement indéfendable ; toutefois, lorsqu’elle est utilisée comme une méthode par l’Etat afin de maintenir l’ordre, la punition est jugée moralement justifiée. Une notion importante découle de cette question de punition justifiée, elle concerne l’immunité de l’innocent : l’Etat ne peut pas légalement ou moralement infliger un châtiment sur un innocent.

La justification morale de la peine qui est autorisée, est devenue une préoccupation centrale de la philosophie politique. Malgré cela, une question cruciale reste en suspend: pourquoi la justification de la punition d’un crime est-elle si importante ? Premièrement, les limites de la punition légale proviennent du fondement des justifications morales. Par exemple, le huitième amendement de la Constitution des Etats-Unis interdit le châtiment cruel et inhabituel en raison de la dégradation envers la dignité humaine que cela implique. Sans considération à la morale, une peine cruelle et inhabituelle pourrait être légitimée car elle pourrait permettre le bon fonctionnement dans l’ensemble de la société. Tout ceci peut être démontré par l’argument selon lequel la torture apporte des informations nécessaires à la sécurité d’un Etat ; cependant, comme le châtiment est cruel et inhabituel à cause de sa dégradation pour la dignité humaine, elle est moralement inadmissible. Le droit pénal a clairement une force morale qui guide notre système de justice pénale. Deuxièmement, pour le droit pénal, le fait d’avoir la force moral qu’il utilise, la punition légale doit être justifiée par des raisons morales. Afin de répondre à ce qu’est la punition légale connue sous la peine de mort, il faut examiné la justification de cette peine. Je vais adresser cette composante en examinant donc les deux théories morales concurrentes pour justifier une sanction légale, qui sont rétrospectives : conséquentialisme et rétributivisme.[pic 3]

Source: carnetphilosophique.blogspot.ch

Cette caricature de Franquin montre l’irrationalité que la peine de mort a. En effet, le premier triangle stipule la loi qu’on tue une personne qui en aura tuée une autre volontairement, cependant, cela peut et devrait avoir un revers sur celui qui organise l’exécution. Car si il tue un criminel, il l’a tué volontairement et mérite donc légalement lui aussi d’être soumis à la peine de mort. Ainsi de suite, c’est donc la loi du Talion qui s’applique ici « Oeil pour oeil, dent pour dent ».

- La justification du châtiment

- Histoire

Des théoriciens anciens aux philosophes des Lumières, la doctrine de l’utilitarisme a été justifiée et étendu à devenir l’une des plus importantes et développée des théories conséquentialistes en philosophie aujourd’hui. L’utilitarisme a été développé au 18ème siècle comme un moyen de réfléchir sur le système juridique en ce qui concerne la justice, sur la base d’un seul principe: le principe d’utilité. Considéré comme le père de l’utilitarisme, Jérémy Bentham décrit le principe de l’utilité dans son oeuvre intitulé Introduction aux principes de morale et de législation (1789) comme un « principe qui approuve ou désapprouve toute action quelle qu’elle soit, selon la tendance qu’elle semble présenter d’augmenter ou de diminuer le bonheur de celui ou de ceux dont l’intérêt est en jeu » Bentham préfère le principe d’utilité en tant que norme pour juger les lois et les instituions sociales qui est désigné comme le plus grand principe de bonheur. Pourtant, l’utilité a le pouvoir de crée une certaine agitation entre les théoriciens des doctrines utilitaires présentes dans notre société moderne.

Il répand deux points de vue remarquables de l’utilitarisme en particulier: les théories utilitaristes dites classiques et celles dites contemporaines. Les conceptions classique utilitariste viennent d’anciennes discussions grecques ; néanmoins, les partisans les plus à fond de l’utilitarisme sont le plus en activités entre le 18ème et le 19ème siècle avec Bentham qui est précipité par John Stuart Mill. Au 19ème siècle, l’utilitarisme penchent de plus en plus dans la promotion de bonnes actions qui provoquent le plus grand bonheur pour le plus grand nombre de personnes. John Stuart Mill déclare que « l’utilité ici est le bonheur, c’est-à-dire le plaisir et l’absence de douleur ; par ‘’par malheur’’ la douleur et la privation de plaisir »[8], effectivement, ce sont des mesures qui nous guident à la moralité.

D’autre part, l’utilitarisme contemporain peut être considéré comme étant la fusion des écoles de pensées d’auparavant. La théorie du conséquentialisme s’occupe de répondre aux questions sur ce qui rend les actions bonne ou mauvaises. En effet, la conception que l’acte utilitaire est celui qui produit le plus grand bien au mal sur la société. D’autre part, la règle utilitaires dit que les actions spécifiques ont presque toujours une grande valeur utilitaire; par conséquent, c’est ce qui emmène la plus part des gens à suivre les règles qui sont imposées. Ce qui est importe est le bonheur total et Mill fournit la preuve pour cela lorsqu’il dit que « La croyance qui accepte comme fondement de la morale l’utilité ou le principe du plus grand bonheur soutient que les actions bonnes le sont en proportion de leur tendance à favoriser le bonheur […] »[9], il estime que les actions sont bonnes dans la mesure où elles ont tendance à favoriser le bonheur, mal car elles ont tendance à produire l’inverse du bonheur.

- L’Utilitarisme

Les lois sont les conditions sous lesquelles des hommes indépendants et isolés s'unirent en société. Fatigués de vivre dans un état de guerre continuel et dans une liberté rendue inutile par l'incertitude de la conserver, ils sacrifièrent une partie de cette liberté pour jouir du reste

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