L'huître - Francis Ponge

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-paradoxe entre l'ouverture de l'huître de manière minutieuse ( l.4-5-6) et l.8 « travail grossier »

-l.7 : « s’y coupent, s’y cassent les ongles » → métonymie → réduit l'homme à l'état de doigt + chiasme → fragilité de l'Homme par rapport à l'huître.

3. Représentation grossière :

-l.1 : métaphore → grosseur d'un galet moyen » → représentation vulgaire

-l.2 « plus…moins » : paradoxe amplificateur → plus rugueuse et plus pâle

-l.14 « verdâtre » : suffixe dépréciatif

Après avoir étudié toutes les descriptions, nous verrons les spécificités du poème.

Spécificités du poème :

Nous étudierons dans un premier temps, les nombreuses références aux sens. Puis nous analyserons la vision de l'auteur. Enfin nous verrons le message du poète.

1. Référence aux sens :

-l.10 « à boire et à manger » → sensation et goût

-l.14-15 « flue et reflue à l'odeur et à la vue » → référence à la vue et à l'odorat qui accentue notre dégoût.

-nombreuses descriptions qui permet aux lecteurs de mieux visualiser la description.

L'auteur utilise donc les sens. Par ailleurs l'auteur va nous offrir sa vision de l'huître.

2. Vision de l'auteur :

-description croissante de l'huître de l'extérieur à l'intérieur

-l.4 : « clos » « ouvrir » : paradoxe

-l.3 et 10 : « monde » : 2 visions différentes de l'huître

-l.14 : monde intérieur : vision péjorative « mare »

-l.15 : « dentelle noirâtre » → caricature de la société d'après Ponge

Nous expliquerons donc que la vision de l'auteur est en fait un véritable regard sur la société.

3. Critique et métaphore de la société :

-l.1-3 : description peu élogieuse et banale de l'huître → la beauté n'est parfois pas là où on l'attend

-l.4 : « pourtant on peut l'ouvrir » nous suggère de passer outre l'apparence et de voir ce que les gens sont vraiment. → dénonce le superficiel

-l.6 : « s'y reprendre à plusieurs fois » et « les doigts curieux s'y coupent, s'y cassent les ongles » (chiasme) l.6-7 montre que certaines personnes ne sont pas toujours vraies.

-l.10-11 : « à l'interieur on trouve un monde à boire et à manger » représente la diversité des caractères.

- l.11 : « firmament » apparence attrayante qui ne cache en fait qu'un mauvais fond avec l'évocation du marécage dans la suite du poème.

-l.12-13 : « les cieux d'en dessus s'affaissent sur les cieux d'en dessous » parallélisme syntaxique paradoxal → fracture entre l'apparence et la personnalité.

-l.16-17 : la trouvaille d'une perle peut être vue comme une véritable rencontre.

Conclusion :

Ainsi, Ponge nous fait partager sa vision des choses à travers les descriptions de l'huître et les spécificités qui en dégagent.