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Jacques Prevert "la grasse matinée" recueil Histoire publié en 1946

Par   •  24 Avril 2018  •  1 231 Mots (5 Pages)  •  1 307 Vues

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- Les différents points de vue

- Point de vu de Prévert : pauvre homme

Emploie du registre tragique : poésie qui montre la détresse d’un homme devenu fou | Dénonciation que le crime nait de la misère : l’obsession de la nourriture amène le crime | Pour Prévert : c’est un homme qui a faim | Pour que le lecteur ait le même point de vue que Prévert, il explique le crime : Prévert montre à quel point la faim peut rendre fou et ce que la misère fait à l’homme | Prévert nous parle de l’injustice | Passage brutale de la tête d’un homme devenu fou à la voix de la société représentée par la voix du journaliste : ce qui donne le changement complet de point de vue

- Point de vu de la société : vagabond criminel

Le monde se moque : énumération dans le but de dénoncer tout le système (société) | Protection de la nourriture mais pas de l’homme | Pour la société c’est un vagabond tueur c’est un crime abominable

Conclusion :

- Les quatre derniers vers forment une sorte de conclusion, de morale implicite. Le poète reprend les quatre premiers vers, qui prennent ici un sens différent : la pauvreté conduit au meurtre. SI LA SOCIETE NE FAIT RIEN.

- Le but est de persuader : il n’y a pas d’argument logique, car cette poésie engagée fonctionne sur la musique rythmé par la taille des vers, la mélodie et les répétitions.

- A travers ce poème, l'auteur critique cette société et cherche à persuader le lecteur de son avis afin de faire naître en lui un sentiment de révolte, de compassion et de perplexité. On prend pitié pour l'homme et on plaint l'injustice dont il est victime

- Presque tout le poème se passe dans la tête de l’homme. Au début et à la fin, c’est le poète qui s’exprime

- L’auteur insiste sur la succession des faits : c’est un engrenage. Il suffit de supprimer la faim, la pauvreté, pour faire disparaître le meurtre.

- Il veut montrer que la faim, l’absence de nourriture, amène au crime.

- Il passe sous silence le meurtre : pour que le lecteur ait de l’indulgence

- Le titre ne signifie pas ce que l’on pensait

Ouverture : On peut créer un lien avec la photographie de Diane Arbus, L'enfant à la grenade. En effet, dans cette image, au premier regard on plaint ce pauvre petit garçon qui ne semble pas en pleine possession de ses moyens. Puis lorsque l'on se penche de plus près sur l’image survient un deuxième aspect : présence d'une grenade dans la main de l'enfant sur laquelle il est crispée ; il y a une profonde perplexité, « Qui est responsable que l'enfant ait cette grenade, ses parents ? Lui-même ? à-t-il conscience de la signification de cet objet ? » On a : mélange de révolte, de compassion et de perplexité qui cherche à faire réfléchir sérieusement le lecteur sur le sujet développé + critique de la société à travers ces deux documents.

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