HISTOIRE DES ARTS : Matin Brun
Par Raze • 15 Mai 2018 • 969 Mots (4 Pages) • 688 Vues
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Description de l’œuvre :
Un texte politique et engagé
Intro = Le narrateur et son meilleur ami, Charlie, mènent une vie tranquille en pleine période de trouble, la montée d’un régime politique extrême, l’État Brun. Par égoïsme et par lâcheté, les deux protagonistes (personne jouant un rôle principal) ne se préoccupent pas des lois instaurées et s’accommodent de ce nouveau système. Leur passivité et leur individualisme les conduisent à leur propre arrestation.
La nouvelle est organisée en une succession de paragraphes qui racontent les actions :
- Ça commence par la mort du chat du narrateur car les chats devenaient insupportable tandis qu'il fallait garder que les bruns car ils s'impliquaient mieux dans notre vie citadine.
- son ami Charlie avait dû faire piqué son chien car il n'était pas brun
- Le quotidien n'apparaît plus, il est remplacé par « les nouvelles brunes » en remettant en cause les résultats des scientifiques
- Après Les livres de la bibliothèques sont débarrassés car ils ne respectent pas le nouveaux vocabulaire, le langage évolue en rajoutant « brun » ou « brune » à la fin des phrases.
- Cela à même touché le tiercé.
- Le narrateur et son ami Charlie ont de nouveaux animaux bruns* et se sentent en sécurité
- Ensuite le petit garçon qui pleurait pour un caniche blanc qui était mort
- Enfin, Charlie a été arrêté et on suppose que le narrateur aussi, pour avoir eu un animal n'étant pas brun ou alors même si l'on n'avait pas d'animal mais que quelqu'un de notre famille en avait un non brun, alors ils étaient arrêtés.
On peut remarqué qu'il n'y a aucune indication de lieu ou de temps dans le texte, mais grâce aux expressions comme « putain con » ou « a tout bout de champ » et aux activités pratiqués comme la belote, le tiercé, qu'ils boivent du pastis (boisson alcoolisée) et qui regarde la « coupe des coupes » à la télévision, cela nous fait pense au sud de la France.
En plus du titre, on compte plus de 30 fois le mot « brun » dans toutes ses formes dans le texte.
La société qui se met en place progressivement dans la nouvelle est une société dans laquelle le totalitarisme s’installe en raison du manque de courage et de l’individualisme des personnages.
C'est donc un apologue(Court récit en prose ou en vers, dont on tire une instruction morale)
Franck Pavloff souhaite faire comprendre au lecteur les dangers de l’indifférence qui font de chacun de nous des collaborateurs de ces systèmes.
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