Biographie de Jacques Prévert
Par Orhan • 19 Novembre 2018 • 1 152 Mots (5 Pages) • 598 Vues
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groupe octobre ». Ils vont en URSS pour faire un concours de spectacle, il voit ce qu’est le stalinisme Il entend les cloches à Moscou, ne comprend pas comment des cloches peuvent sonner en URSSvoit toutes les contradictions ne s’inscrit pas au parti communiste. / il écrit des textes dès qu’il y a un événement spécial et ils sont joués le même soir = grève chez Citroën « Citroën c’est un petit homme avec des chiffres dans sa tête. » … « Un ouvrier c’est comme un vieux pneu, quand il crève 4a ne fait pas de bruit »
Il a toujours été du « bon côté » anti stalinien, anti nazi. Il a toujours été là quand il fallait.
Ex. en 1933, dans un grand magasin des boulevards de Pairs, au milieu des communiantes, se déguise en Hitler et se promène. C’était la montée du nazisme.
Dès 1936, devient scénariste = décennie de travail intense. Il signe qq uns des chefs d’œuvre du cinéma français : « Le crime de Monsieur Lange » 1936, « Drôle de drame » en 1037 et « Quai des brumes » en 1938, « Le jour se lève » 1939, « Remorques » 1941, « Les visiteurs du soir » 1942, « Les enfants du paradis » 1945. Tous produits avec Jean Renoir, Marcel Carné et avec comme acteurs : Jean Gabin et Michèle Morgan.
Il y a 2 courants dans ses créations : soit influencé par le goût du burlesque, de l’humour noir (L’affaire est dans le sac), soit influencé par son intérêt des gens du peuple, c’est lui qui fait les 1ers films avec comme héros des ouvriers, des prolétaires ou avec un déserteur (héros de « Quai des brumes » / Attention, il s’en prend à la Nation).
Quand le groupe octobre disparaît ==A ses films deviennent très politiques. Il met ses idées dans ses films, mais la censure est très sévère, car la guerre est en vue, on ne doit pas critiquer ni la police, ni l’armée.
1939 la guerre éclate, en mai 1940 il fuit vers le sud avec son ami Kosma, qui est un Juif hongrois. C’est l’Exode de Paris aux Pyrénées.
On ne sait pas ce qu’il fait dans la Résistance, mais on sait qu’il a des ausweis et qu’il peut passer de zone libre en zone occupée et retour. Il en profite pour aider des amis. Par ex, il se fait arrêter par un Allemand alors qu’il porte une grosse malle remplie de faux papiers (qui était à un ami qui venait de se faire arrêter), il dit qu’il y a dedans « eine grosse bombe, boumboum », le soldat pense qu’il est fou, alors il le laisse partir.
Il cache des Juifs.
En 1944, à la fin de l’Occupation, il écrit son horreur de la guerre, il n’est pas heureux comme tout le monde, il écrit son magnifique poème « Barbara ».
Il dira, on parle toujours de guerre « C’est de bonne guerre », « à la guerre comme à la guerre », etc… on ne dit pas « A la paix comme à la paix »… Violence de ce qu’on voit et entend à la tv.
Accepte enfin de se faire publier. Le 10, mai 1946, son recueil de poème « Paroles » sort = un souffle de Liberté. Les gens disent, on avait les cigarettes américaines, les chewimgum et la poésie de Prévert ! » C’est génial !
Sa force s’est d’avoir su transformer quelques phrases et quelques mots en quelque chose qui fait partie de votre vie.
Il a été dans tous les combats pour la Liberté, ce n’est pas un poète pour les enfants. C’est un des auteurs français les plus engagés, les plus subversifs du XXème
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