Fiche francais d'holbach

...

II- Ce que dénonce d’HolbachA) Comment le baron critique les souverainsSouverains (l.5) et prince

- synonyme, titre honorifique, ne renvoi qu’à la noblesse →responsabilité + pluriel → en général

Principaux défauts des deux

- vices : résume tout → manque de volonté (« faiblesse » et « mollesse ») : fautes gravissimes, incapacité à résister face à l’adversité, aux « passions »… +capable de rien (pas possible de gouverner sans aides, c’est là que la religion intervient, souverain et prince sont soumis)

-vanité : caractère creux, inutile, vide de sens + prétention et orgueil démesuré → on nous fait croire que souverain est un descendant des dieux + prétention de se croire au dessus de tout le monde « grandeurs », « flatterie » +manifestation d’une instabilité, démesure, extraordinaire égocentrisme →très dangereux, ne peut pas protéger « son peuple », vanité amène le souverain a ne penser qu’à lui + créer une grosse hypocrisie venant des courtisans « tromper dans la flatterie »

Au delà du souverain, tout le monde tourne autour de lui : « caprice »

Défauts très graves mais aussi :

-Méconnaissance des fonctions : pas rare d’être roi jeune, donc régence reine mère + homme d’église (omniprésence), thème récurrent + inquiétant, va encourir à des dangers pour le peuple→ philosophes veulent que le souverain soit comme l’idéal de leur siècle : l’honnête homme→l.6-7 montrent que le souverain ne peut pas oublier les charges qu’il leur incombe : souverain doit chercher le meilleur, ce qu’il y a de bon → doit avoir des connaissances + incarner cette justice

-recours à la violence (l-12/14), violence physique et psychologique « sans cesse » « sans bornes » → toujours dans l ‘excès du pouvoir, on perd toute modération guidé par l’intérêt personnel + « contenir » l-3 : si on contient son peuple mais pas soit même → devient une tyranie

Machiavel l’avait dit au XVIème s. : juste pouvoir = être craint mais juste assez et être aimé mais pas trop

B) Pouvoir et religion intimement liéeReligion systématiquement lié à l’obscurantisme, la violence…+ religion cherche à abuser de la naïveté du peuple

On voit l’ironie de d’H car il dit que la religion fait des miracles mais c’est faux (antiphrase + « ses » miracles → décalage)

D’H tourne en dérision, il estime qu’il n’a pas besoin d’en dire plus (ne rien dire c’est mieux)

CONCLUSION

Réponse à problématique :

Ce texte révélateur du pouvoir des lumières. Il montre comment les auteurs tels que d’H dénoncent la religion avec virulence. Il manifeste également la critique qui anime le 18ème siècle. D’H parle de « Contagion sacrée » et il a raison. Le but des lumières est de se débarrasser de la religion qu’ils considèrent (pour une majorité d’entre eux) comme la pire des pestes.

Ouverture :

Voilà pourquoi beaucoup d’écrivains leurs idéaux (liberté de presse etc.) sont mis en difficulté a cause de la religion.