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Fiche Francais Roberto Zucco

Par   •  20 Juin 2018  •  1 478 Mots (6 Pages)  •  800 Vues

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- Zucco est devenu paranoïaque et se retrouve préalablement enfermé

- Zucco se sent traqué et menacé autour de la foule, seul contre tous

Zucco semble traqué par le monde qui l’entoure Le ravisseur est menacé par la foule devant lui

- Anaphore d’«il faut que je parte », composée de la tournure impersonnelle « il faut », => obligation de Zucco de fuir.

- Champ lexical du regard: « Regardez » (l.26) ; « se voit » (l.34) ; « je vois » (l.35) ; « je reconnais » (l.36) => sentiment de persécution de la part de Zucco/ sentiment d’alarme face à autrui.

- Hyperbole « il y a des gens partout » (l.19) => obsession de Zucco d’être enfermé dans cette foule.

- Répétition de « tout le monde » (l.45-46) => distance entre Zucco et les autres.

- Animalisation de la foule « rats » (l.30) => il se sent différent.

- Champ lexical du meurtre « tueurs » (l.28), « tuer » (l.30), « arme » (l.6), « sang » (l.37) => Il projette les pensées qu’il a de lui-même sur les autres.

Donc le personnage de Zucco se sent opprimé dans cette foule et son langage semble être contaminé par cet enfermement. En effet, Koltès représente l’angoisse de Zucco par des phrases courtes, un rythme rapide et plusieurs répétitions. Il est pris au cœur d’un piège imaginaire, où il se sent dominé. Il n’aucun subterfuge pur fuir cette situation.

- Le personnage de Zucco est enfermé au cœur de ses obsessions

Zucco a le sentiment obsessionnel d’être emprisonné. Il pense préalablement à son enfermement futur.

- Progression hypothétique « si on m’enferme, je deviens fou » (l.17) => doute de Zucco se transforme de suite en affirmation, car il se dit déjà être arrêté : « d’ailleurs je deviens fou maintenant », une condition qui peut être respectée uniquement si il se retrouve en prison.

- Verbe « enfermer » (l.16/l.17/l19) => idée répétitive de son emprisonnement + illusion de Zucco d’être déjà dans sa cellule, une cellule où il ne souhaite guère retourner.

- En projetant l’image de fous et de tueurs sur la foule qui l’entoure, il semble expliquer le principe de sa propre psychologie : expression, « je vois leurs poings dans les poches » (l.36) ≠ allusion « rien qu’en la sortant de votre poche » (l.7) + Nom « tueurs » (l.28) => Zucco est en train de parler de lui-même.

- « signal » (l.29) => mécanisme qui constitue le déclenchement de ses actes.

Ainsi, Zucco semble être pris par des obsessions concernant l’enfermement, la mort et bien sûr ses pulsions meurtrières. Bien que son discours, à première vue, soit basé sur la folie, on retrouve une certaine perspicacité dans ses paroles, qui nous permettent en fin de compte d’assimiler le fonctionnement de la réflexion d’un tueur.

A la lumière de notre analyse, la scène présente un personnage dont l’état d’esprit est bouleversé, ce qui le pousse à parler et à dévoiler tout le mécanisme et la réflexion du tueur qu’il est. En effet, c’est un dialogue énigmatique où un certain mystère plane, car l’auteur brosse l’image d’un ravisseur fragile et d’un otage courageux, alors que ce devrait être le contraire. On se sent alors touché par l’aspect que prend Zucco, qui attraie notre attention afin de se sentir empathique. Le texte nous permet aussi de percevoir le fonctionnement d’un tueur comme Zucco, qui se sent opprimé dans la société dans laquelle il vit. On pourrait comparer cette scène à celle de sa rencontre avec la gamine, où il se sent plus en sûreté et avec qui le dialogue dévoile un Zucco beaucoup plus serein.

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