Fiche de francais sur la Princesse de Clèves de Madame de Lafayette

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Nous commencerons par étudier la forme autobiographique de cet extrait puis nous verrons le personnage libertin de la Marquise de Montreuil.

- Un passage autobiographique :

- Un caractère affirmé :

→ Présence du champ lexical de la dissimulation : « cacher » (l.15-17), « dissimuler » (l.17), « avoir l’air » (l.24)

→Abondance du champ lexical du regard = tout n'est qu'apparence : « yeux » (l.18), « regard » (l.20), « voir » (l.43), « coup d'œil » (l.46), ou plus généralement de l'apparence : « air » (l.24), « figure » (l.23), «montrer » (l.42), « formes » (l.37), « physionomie » (l.30) → insistance sur le fait de paraître ; apparences différentes de la réalité

→Elle se met à distance des autres femmes car elle se considère supérieure à elles.

→Elle insiste sur sa force de caractère, sa volonté de fer et même sa puissance afin de forer l’admiration de Valmont.

- L’omniprésence du « je » :

→prédominance de la première personne du singulier ainsi que des pronoms personnels et processifs.

→Autoportrait ; elle se met en évidence dès la première phrase de l’extrait et se définit en opposition au reste de la gente féminine

- Un personnage libertin :

- L’esprit scientifique et rationnel

→- On retrouve le champ lexical de la pensée : « profonde réflexion » (l.7), « réfléchir » (l.12), « ma pensée » (l.33), « penser » (l41), « science » (l.52)

→ Elle parle en connaissance de cause, chaque mot est pesé : « je dis mes principes, et je le dis à dessein » (l.6)

→- Elle se présente avant tout comme une intellectuelle : cf. tout le champ lexical du savoir qu'elle utilise (« réflexions » l.7, « réfléchir » l.12, « instruire » l.16, « m'a appris » l.47, « savoir » l.62-70) + « ma tête seule fermentait » (60-61), « le désir de m'instruire » (l.62) : elle est d'abord esprit avant d'être corps

- Autonomie Independence et maitrise de soi :

→Il y a énormément de marque de la 1° personne : elle ne veut pas qu'on salisse son éducation

« ma façon de penser fut pour moi seule » (l.41

→ Elle est mue (de mouvoir, =dirigée) par sa propre volonté, reste maîtresse d'elle-même : « à mon gré » (l.19), « à volonté » (l.20), « contre ma volonté « (l.34-35)

→Là aussi on peut faire référence à l'éducation personnelle qu'elle s'est donnée : elle est maître de sa vie, elle ne doit ce qu'elle est devenue qu'à elle-même

→D'autant plus que cette éducation vise à cacher ce qu'elle ; elle cherche par exemple à réprimer (= contenir) « une joie inattendue » (l.29) : elle ne veut se laisser surprendre par rien, rester en toute situation maîtresse d'elle-même

→Elle manipule : elle ne montre que ce qu’elle veut

- Motivations de cette lettre :

- Le souhait d’impressionner :

→Supérieur au vicomte : sentiment d’admiration de la part de celui-ci

→Son orgueil : elle se sent également supérieur aux autres.

→Elle s’est faite toute seule contrairement aux autres.

- Révolte contre la société :

→Pensées féministes, vulnérabilité des femmes

→Elle se sent donc également supérieure aux femmes de la société .

Conclusion :

En conclusion, l’auteur à travers cette lettre permet au lecteur de découvrir un autoportrait d’une femme libertine. Celle-ci se révèle, très orgueilleuse. Il y a une double impression : le coté manipulateur de la libertine est opposé à la l’admiration qui peut être ressenti. En effet celle-ci est très orgueilleuse et se pense supérieur aux autres grâce à son éducation et sa facilité à se maîtriser. Pourtant, le vicomte ressent une admiration pour celle-ci : elle est autodidacte et s’est forgée toute seule. Dans cette lettre, la marquise souhaite impressionner le vicomte et se montre révoltée contre cette société ou les femmes sont assez vulnérables. Est-ce que dans une autre lettre, le vicomte montre le même parcours et les mêmes parcours et les mêmes attitudes que la marquise.