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Fiche d'oral Don Juan - acte I, scène I, Molière

Par   •  9 Novembre 2018  •  1 716 Mots (7 Pages)  •  646 Vues

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En brossant un tel portrait de son maître, Sganarelle crée indirectement le sien et révèle ainsi l’horreur et la fascination qu’il éprouve pour son maître.

Dans cet extrait, Sganarelle fait allusion à ses croyances religieuses, cependant il passe plus de temps à parler du diable que du reste de ses croyances religieuses, ce qui prouve que son discours est teinté de peur.

Nombreux termes péjoratifs pour désigner don Juan

->" le pèlerin" l2 et "Scélérat" l7 + les nombreux termes des énumérations. Plutôt que le nommer, il emploie directement terme langage populaire et péjoratif --> renforce le portrait effrayant que le valet fait de son maître

Vient s'ajouter au portrait de maître "le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté" l7

-> Hyperbole (renforcé par le superlatif "le plus grand scélérat") montrant encore une fois Don Juan comme une personne abominable dont il a peur

Métaphore hyperbolique

-> "ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau" l22

Tout ce qui a déjà été dit ne représente qu'une partie des nombreux éléments prouvant don juan est un impie.

--> insinue également que toutes les longues descriptions peu valorisantes de son maître ne sont pas la totalité des caractéristiques participant à sa description, il ne s'agit encore que d'une ébauche. Sganarelle insiste pour montrer par fierté à quel point son maître est incroyable. Il joue de l'impression qu'il produit. Utilise des moyens qui ne sont pas ceux de l'ébauche. Gros trait appuyés et insistants.

-> Champ lexical de la peinture l22 « ébauche", "pinceau" "portrait" renforce l'idée d'un portrait inachevé.

Verbe réduire le présente comme quelqu'un de contraint, bridé par la peur, sa "crainte".

--> intrigue et situation : explique la relation entre Sganarelle et don juan. Il est poltron, peureux (diable, loup garou, enfer etc.) et aussi la peur à l'égard de son maitre

L28 "il faut" --> fidélité à son maitre est une contrainte, une nécessité. Il l'effraie et le fascine à la fois.

"en dépit que j'en ai" l28 --> malgré ce que je voudrais, en désaccord avec sa volonté.

Comparaison "d'être à lui" comparé à "être au diable" l25 --> met en parallèle son maitre et le diable. "Mieux" qu’est le comparatif de supériorité et outil de comparaison + renforcé par l'adverbe mieux. Cpd préfère être au diable qu'être à son maître. Son maitre serait pire que le diable en personne

Bien qu’effrayé par un tel maitre, Sganarelle ressent une forme de fascination pour son maître et n’hésite pas à faire preuve de vantardise pour épater Gusman, son locuteur.

Développe, insiste, nombreuses hyperbole --> content d'impressionner son auditeur, parle longuement, aime parler, bavard, pas fâché d'impressionner Gusman en ayant un maitre si redoutable et exceptionnel mais qu'il en rajoute, insiste, le souligne, exagère pour impressionner l'autre.

L6 "je t'apprend" --> établie un fait. Verbe apprendre --> donne une information. Veut informer sur son maître. Connait son maitre et peut en faire bénéficier à lui.

Présente ses révélations comme des confidences qui méritent discrétion. Lui donne des informations pour qu'il soit prévenu, et le prévient conte don juan, perso immoral au plus haut point. La volonté de vouloir la montre comme grand révèle de la fascination.

" Tu demeures surpris et change de couleur" --> effaré par la description de son maitre en insistant sur le trouble de gusman

"est sorti de la bouche", il a parlé spontanément, l'idée lui a échappé. Il y a une certaine contradiction entre ce qu'il dit pour présenter son discours et son plaisir de développer, grossir les traits pour un portrait impressionnant voir inquiétant.

Il a tant parlé que cela pourrait lui être nuisible et lui causer du tort auprès de son maître si incroyable pour lui mais qu'il craint par la même occasion.

Conclusion :

Ainsi, dans cette tirade, Molière nous présente Don Juan, le personnage principal de la pièce et en brosse un portrait assez diabolique en le présentant comme libertin et par-dessus tout Impie. Il s’agit d’un homme sans considération pour la religion et se rapprochant plutôt du Diable. Cependant, à travers ce portrait du maître se dessine indirectement celui du valet, un homme effrayé par son maître à tel point qu’il en éprouve une certaine fascination. Ce personnage bavard et vantard est prêt aux plus grandes exagérations pour épater Gusman, le valet de dome Elvire. Don Juan est une pièce inclassable et brillante qui suscita un très fort intérêt chez de nombreux écrivains, dramaturges et poètes. Goldoni, Lord Bryon, Musset ou encore Baudelaire reprendrons cette œuvre pour l’élever au rang de mythe et de métaphore sur l’homme emporté par son désir de liberté et de puissance.

axes exploitables:

- portrait don juan (un séducteur débauché, un personnage impie et immoral, un etre extraordinaire, a la fois choquant terrifiant et effrayant)

- portraits Sganarelle

Sganarelle annonce le dénouement en appelant le courroux divin pour son maitre

des l'entrée, présenté comme un libertin

porte sur la religion, comportement envers les femmes (séducteur) et la dimension sociale et méprise tout ce que les autres admettent (religion croyances, pensées admises, morale sociale --> esprit libre)

- Sa fonction initiale.

- Représentation du perso comme d'un libertin

- Les révélations que contient cette tirade sur le perso de Sganarelle,

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