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Don Juan cas

Par   •  7 Mai 2018  •  1 094 Mots (5 Pages)  •  741 Vues

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de l’Église. D’autre part, la débauche de Don Juan est montrée par le fait de Don Juan rejette toute règle morale. Dans son monologue, Sganarelle dit « [qu’]il aurait épousé toi, son chien et son chat » (L.26-27). Cette énumération employée par le valet met en valeur le fait que le mariage, chose sacrée à cette époque, ne signifie absolument rien pour Don Juan. Par la suite, en employant la phrase « c’est un épouseur à toutes mains » (L.28-29), Sganarelle, à l’aide du superlatif, explique que, si cela était possible, Don Juan épouserait toutes les femmes. Nous comprenons donc que le mariage n’a pas autant de valeur pour Don Juan que pour le monde de cette époque. Cela montre le refus du seigneur de se limiter et son gout pour la liberté totale. De plus, il est conscient de transgresser les règles morales, religieuses et sociales.

Troisièmement, Molière dresse aussi un portrait peu flatteur de Don Juan en montrant que sa qualité de grand seigneur est une mauvaise chose. D’une part, cela est montré par le mépris qu’éprouve Sganarelle envers Don Juan. En employant les termes « Scélérat » (L.20), « diable » (L.21) et « méchant » (L.38), Molière, à l’aide du champ lexical de malfaiteur, montre à quel point Sganarelle n’aime pas Don Juan. Ensuite, le dégout de Sganarelle pour son maitre est aussi montré par l’hyperbole « qu’il me faudrait d’être au diable que d’être à lui » (L.35-36). Cette phrase employée par Sganarelle exagère les vices de son maitre. Le diable est signe du mal absolu, cela dit, Sganarelle dit que Don Juan est pire que le diable. D’autre part, Sganarelle montre que la qualité de grand seigneur de Don Juan est une terrible en montrant qu’il est obligé de faire ce que son maitre lui demande. D’abord, en employant l’antithèse « grand homme méchant homme » (L.48), Sganarelle mais l’accent sur le fait que Don Juan est un homme de classe supérieur, mais que cela ne fait pas de lui quelqu’un de meilleure. De plus, cette antithèse nous montre la supériorité de Don Juan envers Sganarelle. Ensuite, en employant l’énumération « la crainte en moi fait l’office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d’applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste » (L39 à 41) Sganarelle montre qu’il est obligé de faire ce que son maitre lui demande malgré le fait qu’il ne veut pas. La crainte de perdre son gagne-pain l’empresse au service de Don Juan. Nous comprenons donc qu’éprouve du mépris envers son maitre. Donc, Sganarelle dénonce l’abus que fait de Don Juan de son statut sociale.

En conclusion, Molière dresse, dès l’exposition, un portrait peu flatteur de Dom en mettant les propos dans la bouche de Sganarelle. Ceci nous permet, dès le début de la pièce de savoir ce qu’il s’est passé. Cette scène annonce, qui donne des indications sur comment va finir la pièce. Il serait intéressant de comparer cette pièce à l’œuvre Cyrano de Bergerac de Edmond Rostand, afin de comparer un homme puissant qui joue avec l’amour des femmes et un homme de même statut sociale qui n’arrive pas à obtenir la femme de ses rêves.

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