Dom Juan, la scène du Pauvre, Molière

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si il y avait un degrés de gravité dans le sortilège il se situe pour le public entre dj et le pauvre

II-Les personnage de Dom Juan:

A-Dom juan le tentateur, une figure diabolique:

-Dj prend une figure diabolique, celle du tentateur.

- Demande au pauvre de renier dieu pour un louis d’or cet acte peut rappeler l’argent que Judas, un des apôtres du Christ avait reçu pour le livrer au juifs et ponce pilate

- Le pauvre ne jure jamais son indignation marquée par ponctuation expressive” Ah Monsieur!”

-Il reste conforme à ses principes et résiste à la tentation matérielle comme =D.J. tente 3 fois le pauvre comme dans la Bible où Satan tente 3 fois Jésus.

-Un Louis d’Or équivaut environ à 30 deniers, la somme offerte à Judas pour trahir Jésus.

- Dom juan dit que le pauvre prie mais il n’a rien il se base donc sur des faits:

-dieu n’existe pas

-dieu existe mais il est mauvais

-le pauvre travaille mais il n’a rien, son travail n’est pas reconnu → ce qu’il fait est illogique, absurde. Son ironie renforce l’idée d’absurdité ; il se moque de son comportement.

B-Dom Juan le libertin:

-Finalement c’est DJ qui jurés” Pour l’amour de l’humanité” déviation de l’expression “pour l’amour de dieu”

-Privilégie la créature et non pas le créateur

-epoque= +grand des sacrilèges

-principe humaniste moderne

-Dj porte un rire moqueur sur le pauvre il procède par 3 étape:

-transgression des normes sociales

- -Veut démontrer l’inutilité de la religion par un procédé de conviction et persuasion

-puis essaye de tenter le pauvre qui ne cède pas

-Pour ne pas continuer ce jeu qui l’ennuie ,pour masquer sa défaite ou encore pour jouer au grand seigneur libéral, il livre l’argent au pauvre,il le fait pour sa propre cause

III-Aspect symbolique de la rencontre:

Forêt= lieu de passage et d’errance entre la ville et la campagne.C’est aussi la forêt des comptes d’où peut surgir le surnaturel c’est dans cette forêt où se trouve la statue du commandeur dont la scène à un lien avec cette dernière.

C-Quelle Morale pour cette scène ?

A-Une vision positive de la religion:

-Le pauvre, personnage emblématique, représente l’ensemble de la communauté des croyants,

- fait preuve d’un stoïcisme remarquable face à la tentation du Louis d’or.

- altruiste, généreux et désintéressé : « je ne manquerai pas de prier le Ciel pour qu’il vous donne toute sorte de biens », « De prier tout le jour pour la prospérité des gens de bien ».

-Il accepte sa condition de pauvre sans s’en plaindre, ou en tout cas ne demande pas la richesse à Dieu.

- il refuse de blasphémer et ne répond pas au mépris de Dom Juan par le mépris mais pas la plus grande sincérité : « Je vous assure, Monsieur… ». Même lorsque Dom Juan insiste, il reste ferme et droit : « Monsieur », « Non Monsieur, j’aime mieux mourir de faim ».

-Son sens moral est plus grand que celui de Dom Juan, et il est remarquable qu’en tant que seul personnage réellement croyant de la pièce, il parvient à tenir tête à Dom Juan.

B-Qui gagne le conflit ?

est-ce donc la foi du pauvre qui gagne ce conflit ? L’interprétation de cette confrontation reste ouverte. Il est indéniable que le pauvre, par son refus obstiné, force l’admiration : c’est un croyant sincère et inébranlable face au diable tentateur. Lorsqu’il lui donne le Louis d’or, Dom Juan reconnaît-il sa défaite ? Quant à Dom Juan, il semble à tout prix vouloir provoquer Dieu en la personne du pauvre, et lorsqu’il n’y parvient pas, il accepte de faire l’aumône au nom d’un idéal qui n’est pas chrétien, mais humaniste : il détourne l’expression « pour l’amour de Dieu », qui devient « pour l’amour de l’humanité ». Il ne faut pas oublier qu’il s’agit là d’un texte de théâtre, et que le texte est destiné à être mis en scène.

C-Le rapport de la philosophie et de la comédie:

Ce qu’on a vu peut nous faire croire à un discours philosophique mais comédie ou caricature domine dialogue

Conclu

Cette scène presque inutile pour l’intrigue (le personnage du pauvre ne réapparaît pas) est cependant essentielle pour brosser un portrait tout en finesse de Dom Juan. Après Dom Juan le séducteur, nous découvrons ici un homme qui refuse la soumission à Dieu. Malgré sa cruauté, son impiété et son aspect diabolique, il reste ambigu : expliquant son geste (car il donne quand même le louis d’or), il déclare son amour à une humanité libre et débarrassée du joug divin et place l’humanité au-dessus de Dieu. Néanmoins, cette arrogance et cette insolence vis-à-vis de Dieu ne pourront pas rester impunies, comme en témoignera la scène de dénouement de Dom Juan.